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2008
թ,
օգոստոս
17
Négationnisme
Le Site Imprescriptible et la façon très
particulière de
présenter
l'histoire du Génocide des Arméniens
100 questions mais surtout 100 réponses, que
nous allons étudier progressivement pour
démontrer aux Arméniens, la façon subtile mais
surtout cynique que peuvent avoir quelques
universitaires pour déformer l’histoire du
Génocide des Arméniens.
Le but est simple, puisqu’il consiste à
révisiter l’histoire puis à laver l’histoire
dans la perspective d’une utilisation politique
pro-turque, en vue d’une perspective de
réconciliation tout aussi politique, au-delà de
la réalité du droit relatif à ce que peut
représenter l’application d’un plan
d’extermination de plus de deux millions
d’Arméniens autochtones par un Etat raciste et
criminel et par les gouvernements successifs de
cet Etat.
001 - Que désigne-t-on par «
génocide des Arméniens » ?
Par cette expression, on désigne l'extermination
des deux tiers de
la population arménienne de l'Empire ottoman
pendant la Première Guerre mondiale,
en 1915-1916,
sur ordre du gouvernement «jeune-turc » de
l'époque -
soit de 1 ,2 à 1,5 million de victimes,
à la
fois militaires (soldats mobilisés dans l'armée
ottomane)
et civiles (femmes, enfants et vieillards restés
dans les villes et les villages).
WAN : Par ce qualificatif juridique, on
distingue l’extermination de plus de deux tiers
de la population autochtone arménienne en
Arménie occidentale de 1894 à 1923, sur ordre
des gouvernements hamidiens, jeunes-turcs, et
kémaliste soit plus de deux millions de victimes
civiles.
Commentaires : (préciser que
la population mâle arménienne était uniquement
des militaires démontre une véritable volonté
falsificatrice).
002 - Quelle est la définition
d'un génocide ?
Le génocide est défini dans l'article II de la
Convention pour la prévention et la répression
du crime de génocide, adoptée par l'Assemblée
générale des Nations unies le 9 décembre 1948 et
entrée en vigueur le 12 janvier 1951.
Dans cette convention, « le génocide s'entend
de l'un quelconque des actes ci-après, commis
dans l'intention de détruire, ou tout ou en
partie, un groupe national, ethnique, racial ou
religieux, comme tel :
a. meurtre de membres du groupe ;
b. atteinte grave à l'intégrité physique ou
mentale de membres du groupe ;
c. soumission intentionnelle du groupe à des
conditions d'existence devant entraîner sa
destruction physique totale ou partielle ;
d. mesures visant à entraver les naissances au
sein du groupe ;
e. transfert forcé d'enfants du groupe à un
autre groupe ».
Cette convention a été signée par la Turquie
le 31 juillet 1950.
WAN : Cette
définition a été reprise dans l'article 6[3]
du
Statut de Rome le
17 juillet
1998, l'acte fondateur de la
Cour pénale internationale.
003 - L'extermination des
Arméniens correspond-elle à la définition du
génocide?
Oui.
La communauté arménienne
de l'Empire ottoman a souffert de chacune des
exactions citées comme constitutives d'un
génocide par l'ONU. Les Arméniens ont été
exterminés
non pour ce qu'ils avaient fait,
mais pour ce qu'ils étaient.
WAN : Oui, la nation arménienne en Arménie
Occidentale a subi un plan d’extermination total
reconnu comme un génocide par l’ONU. Les
Arméniens ont été exterminés par les
gouvernements successifs turcs pour ce qu’ils
étaient c'est-à-dire une nation autochtone sur
leur terre historique.
004 - Quand a eu lieu le génocide
des Arméniens?
Il s'est principalement déroulé
d'avril 1915 à juillet 1916,
période au cours de laquelle la plus grande
partie de
la population arménienne de l'Empire ottoman
a été physiquement détruite.
WAN : Le génocide des Arméniens s’est déroulé de
1894 à 1923 (finalisé par la signature du traité
de Lausanne, acte officiel déterminant par
omission la résolution internationale sur la
question nationale arménienne), période au cours
de laquelle de trois millions d’arméniens vivant
en Arménie Occidentale, il n’en resta que
150.000 en 1922, d’après les statistiques de
lord Curzon.
005 - 24 avril, jour de
commémoration du génocide des Arméniens.
Pourquoi cette date?
Cette date commémore
le début du génocide
: c'est le 24 avril 1915, à la veille de la
bataille de Gallipoli, qu'a lieu la première
rafle des élites de la capitale, Istanbul,
visant à décapiter la nation arménienne. Environ
650 notables et intellectuels (il y en aura en
tout plus de 2 000) sont arrêtés, déportés en
Anatolie et assassinés.
WAN : Cette date ne peut pas commémorer le début
de l’application du plan d’extermination de la
nation arménienne, elle ne peut que commémorer
le début de la période culminante du génocide.
006 - Qui a perpétré ce génocide
?
Ce
meurtre de masse a été planifié et exécuté par
le gouvernement ottoman, alors dirigé d'une main
de fer par le « Comité Union et Progrès » (Ittihad
ve Terraki), issu de l'organisation nationaliste
des Jeunes-Turcs. Ce mouvement, apparu en 1889
au sein d'étudiants de l'école militaire de
médecine d'Istanbul, et composé de plusieurs
courants (décentralisateur ou, au contraire,
jacobin), avait pour objectif de sauver l'Empire
ottoman en déclin. Le Comité Union et Progrès,
représentant l'aile la plus radicale et la plus
nationaliste du mouvement, avait opté pour une
politique de « turquification » du territoire et
de la population et de « pantouranisme »,
c'est-à-dire d'une alliance des peuples turcs,
des Balkans à l'Asie centrale.
WAN : Le plan d’extermination qualifié de
génocide de la nation arménienne a été enclenché
officiellement par ordre du Sultan Abdul Hamid
II en 1894, au moment de la création des
régiments hamidiés.
Il s’est poursuivit de façon organisée,
toujours au niveau gouvernemental dirigé par le
Comité Union et Progrès, en phase d'application
d’avril à mai 1909 et face au manque de
réactions effectives, nationale et
internationale, la phase culminante du plan
d’extermination s’est déroulé de 1915 à 1917. La
phase finale du plan d’extermination a eu lieu
de 1917 à 1922 sous l’égide de Mustapha Kémal au
cœur de l’Arménie Occidentale y compris en
Cilicie et en Azerbaïdjan.
007
- Y avait-il eu des antécédents aux massacres de
1915 ?
Oui. Ce processus génocidaire avait commencé
deux décennies plus tôt, avec les massacres de
1894-1896, sous le « sultan rouge » Abdulhamid
Il (1876-1909), qui firent de 200 000 à 250 000
morts. Ils furent suivis par les massacres
d'avril 1909, principalement à Adana, en Cilicie
(30 000 morts), durant cette période trouble de
transition entre la chute d'Abdulhamid Il et la
mise en place du nouveau régime des
Jeunes-Turcs, qui avaient mené la révolution
constitutionnelle de juillet 1908.
WAN : Selon la définition du génocide,
ci-dessus, les massacres organisés par le Sultan
Abdul Hamid II ainsi que ceux organisés par le
Comité Union & Progrès, et par
Mustapha Kémal, sont qualifiés de génocide par le
Conseil National Arménien.
008 - En-quoi le génocide de 1915
se distingue-t-il de ces précédents massacres ?
L'ambassadeur américain à Istanbul, Henry
Morgenthau, qui fut l'un des grands témoins des
événements de 1915, rapporte que Talaat Pacha,
le principal architecte du génocide, se vantait
d'avoir « plus fait pour la solution du problème
arménien en trois mois qu'Abdulhamid en trente
ans ». Le génocide de 1915 se distingue par son
ampleur (il vise à faire disparaître l'ensemble
de la population arménienne de l'Empire et non
plus à « remettre à sa place» une minorité
dominée) ; son organisation méthodique et
planifiée (les déportations et massacres ont
lieu simultanément dans tout l'Empire, et
suivant un même modèle) ; sa modernité dans les
moyens (large utilisation du télégraphe) et dans
son idéologie - le nationalisme paranoïaque d'un
groupe révolutionnaire proto-totalitaire,
excluant l'adversaire supposé, privé de son
humanité, comme un danger mortel : le Comité
Union et Progrès voit en effet les Arméniens
comme de dangereux ennemis de l'intérieur,
supposés russophiles et séparatistes, gênant
leur projet d'un État ethniquement homogène et
d'une « économie nationale », L'année 1915 se
distingue aussi par le contexte propice,
empêchant toute intervention extérieure, d'une
guerre totale comme l'a été le premier conflit
mondial, auquel l'Empire ottoman participe aux
côtés des Puissances centrales (Allemagne,
Autriche-Hongrie) contre l'Entente (France,
RoyaumeUni, Russie).
WAN : Le fait que Talaat Pacha
rapporte qu’il a fait mieux qu’Abdul Hamid II ne
signifie pas que le plan d’extermination de la
nation arménienne par Abdul Hamid II n’est pas
un génocide, bien au contraire il justifie ainsi
une continuité dans un plan d’extermination, il
est fort possible qu’il est été non seulement
l’architecte, mais aussi maitre d’œuvre et
maçon.
009 - Comment a
été organisé ce génocide ?
On ignore la date précise de la décision.
En février 1915, le génocide commence par le
désarmement, l'affectation à des bataillons de
travail (amale tabouri) puis l'exécution des
soldats arméniens mobilisés dans l'armée
ottomane. Il se poursuit par la destitution des
fonctionnaires et l'arrestation puis
l'élimination des élites (députés, médecins,
avocats, enseignants, journalistes, commerçants,
etc.). Enfin, il débouche sur l'expulsion du
reste de la population des villes et des
villages sous prétexte de les déplacer loin des
zones de front : les rares hommes valides non
mobilisés sont séparés de leurs familles et
assassinés, tandis que les femmes, les enfants
et les vieillards sont soit massacrés sur place,
soit affamés, soumis à toutes sortes d'atrocités
(viols, tortures, mutilations) et déportés vers
les déserts de Syrie et d'Irak où les rares
survivants de ces marches de la mort sont
regroupés dans des camps de concentration, puis
dispersés et anéantis. Les déportations, à pied
ou, quand il existe une voie ferrée, dans des
wagons à bestiaux, sont à la fois le moyen
principal d'extermination et de dissimulation du
génocide. La conversion à l'islam n'offre
souvent qu'un répit temporaire, à la différence
des années 1894-1896. À noter, l'enlèvement
fréquent de jeunes filles et d'orphelins,
turquisés de force, ce qui sera plus tard à
l'origine de la définition d'un des éléments
constitutifs du génocide en dehors des massacres
- à savoir le « transfert forcé d'enfants du
groupe à un autre groupe ".
WAN :
On n’ignore pas la date de la décision puisque
la décision a été enclenchée par le Sultan Abdul
Hamid II lors de la création des régiments
hamidiés en 1891.
010 - Où ces massacres ont-ils été perpétrés ?
Dans toutes les provinces peuplées d'Arméniens
en Anatolie, dans les six vilayet (provinces) de
l'est (autour des villes d'Erzeroum, Van,
Bitlis, Diyarbakir, Sivas, Kharpout, Trébizonde)
qui constituaient leur principale aire de
peuplement historique avec la Cilicie au sud,
mais aussi dans les régions du centre et de
l'ouest (Adabazar, Boursa, Kastamouni, Konya,
Angora, Yozgat, Amasya, etc.), où existaient de
fortes communautés arméniennes.
WAN : - De 1894 à 1896 : en
Arménie Occidentale et à Constantinople (6.000
victimes en réponse au mouvement d’auto-défense
des Arméniens).
- D’avril 1909 à mai 1909 : en
Cilicie et principalement dans la province
d’Adana.
- De 1915 à 1917 : en Arménie
Occidentale et en Anatolie.
- De 1918 à 1922 : en Arménie
Occidentale, en Cilicie, en Artsakh du Nord et
en Azerbaïdjan.
Il n'existait pas de fortes 'communautés
arméniennes', les Arméniens étaient et sont
toujours une nation
autochtone vivant sur leur terre depuis des
millénaires.
http://www.atlas-historique.net/1815-1914/cartes/EmpireOttoman1914.html
http://www.haybachdban.org/Armenie-Occidentale/cna/Resolution/Genocide-Discrimination.pdf
http://www.haybachdban.org/Armenie-Occidentale/cna/Resolution/Negationnisme-Revisionnisme.pdf
Rapport N°1 concernant le Négationnisme
Rapport N°2 concernant le Négationnisme
Rapport N°3 concernant le Négationnisme
Reconnaissance par la Douma Russe
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