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19.
Հոկտեմբերի,
2007
International
L'ARMÉE TURQUE ET LE KURDISTAN IRAKIEN
En visite à
Paris, mercredi 17 octobre, le président irakien, Jalal
Talabani, a affirmé que le "gouvernement turc n'avait pas
l'intention de lancer une opération en Irak". Il a précisé que
les autorités du Kurdistan irakien aidaient déjà la Turquie
"dans la lutte contre le Parti des travailleurs kurdes (PKK)" en
leur offrant la "possibilité d'installer quatre bases militaires
dans le Kurdistan irakien".
DÉCLARATION DU PRÉSIDENT TALABANI
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Le
16 Octobre , 2007
International
Kurdistan: Washington appelle
l'armée turque
à ne pas chercher à déstabiliser
le nord irakien
La Maison
Blanche a appelé lundi l'armée turque à faire preuve de
"retenue" et à se garder de toute action qui risquerait de
déstabiliser le nord de l'Irak, où le gouvernement turc envisage
une incursion militaire pour combattre les combattants kurdes.
"Nous avons tous
intérêt à ce que l'Irak soit stable et souhaitons tous voir le
PKK rendre des comptes devant la justice, mais nous pressons les
Turcs de continuer à discuter avec nous, et les Irakiens de
faire preuve de retenue et de se garder de toute action qui
pourrait être déstabilisatrice", a dit un porte-parole de la
Maison Blanche, Gordon Johndroe.
Il s'agit de
l'appel le plus explicite à la retenue lancé par la Maison
Blanche à son partenaire turc depuis que celui-ci envisage une
intervention dans le nord de l'Irak pour combattre les
résistants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Selon
Ankara, ces résistants se servent du Kurdistan irakien comme
base arrière.
Le gouvernement
turc a transmis au Parlement le texte d'une motion qui lui
donnerait pendant un an l'autorisation nécessaire pour mener si
nécessaire une ou plusieurs opérations, a indiqué le
vice-Premier ministre turc Cemil Ciçek.
L'ampleur et la
date des opérations seront déterminées par le cabinet, a-t-il
dit, en soulignant que la espérer ne pas en arriver là. Selon
plusieurs responsables, le Parlement pourrait voter cette
semaine, peut-être mercredi.
Le gouvernement
américain, soumis à une forte pression aux États-unis à cause de
la guerre, craint qu'une incursion turque ne déséquilibre l'une
des rares régions irakiennes bénéficiant d'une relative
stabilité, voire qu'elle ne déstabilise une zone, habitée par
des Kurdes, s'étendant sur plusieurs pays.
Au même moment,
les rapports entre les États-unis et les Turcs sont tendus par
un texte que pourrait voter la Chambre des représentants
américaine et qui reconnaîtrait que les Arméniens ont été
victimes d'un génocide au début du 20e siècle sous l'Empire
ottoman.
Les Turcs, qui
refusent d'entendre parler de génocide, jugent le texte inacceptable
et laissent planer la menace d'un retrait de son soutien
logistique aux opérations en Irak, d'une grande importance pour
les Américains.
La Maison Blanche
a "fortement encouragé" lundi le Congrès non seulement à ne pas
approuver, mais à ne pas soumettre au vote ce texte qui risque
de susciter de sérieuses représailles de l'armée turque.
"Nous sommes à un
moment important des relations entre les États-unis et la Turcs,
et nous encourageons fortement la présidente de la Chambre à ne
pas faire voter sur la question; et si vote il doit y avoir,
nous encourageons fortement les membres de la Chambre à ne pas
le soutenir", a dit un porte-parole de la Maison Blanche, Tony
Fratto.
La présidente de
la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a dit dimanche sa
détermination à mettre le texte aux voix lors d'une séance
plénière. Son approbation en commission, malgré les mises en
garde de la Maison Blanche contre ses conséquences
diplomatiques, a déjà provoqué la colère de la Turquie la
semaine passée.
La résolution,
qui pourrait être débattue en novembre en session plénière,
reconnaît comme un génocide les massacres d'Arméniens qui ont
fait plus de 1,5 million de morts de 1915 à 1923 par les
gouvernements successifs turcs.
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Le 08 Octobre , 2007
International
COALITION MONDIALE CONTRE LA
PEINE DE MORT
Adnan Hassanpour et Hiwa Boutimar
Le 10 octobre marque la Journée mondiale
contre la peine de mort. A l’initiative de la Coalition mondiale
contre la peine de mort, des organisations du monde entier
organisent autour du 10 octobre des initiatives pour dire NON A
LA PEINE DE MORT et des manifestations contre la peine de mort
auront lieu à Paris.
Rendez-vous à 11H00, devant
l’ambassade d’Iran, Boulevard Franklin Roosevelt,
et Manifestation silencieuse contre la peine de mort
Adresse
:
Parvis Opéra Bastille
Début :
Mercredi 10 Octobre 2007, 14:00
Organisateur
:
ACAT, ECPM, FIDH, LDH, Coalition mondiale...
Pour nous les
écrivains et les intellectuels d'Arménie
Occidentale et du Kurdistan , cette journée a une
importance particulière car, nous avons un
passé douloureux sur les condamnations à mort.
Les gouvernements successifs Turcs, d'Abdul Hamid
II à Mustafa Kémal ont condamné à mort le peuple
arménien.
Dans la déclaration
du Gouvernement Provisoire du Kurdistan nous
constatons que le gouvernement kémaliste avait
condamné à mort plus de mille combattants. En
1925 Seyh Said Efendi est pendu avec 47
résistants Kurdes pour la liberté et
l’indépendance du Kurdistan.
Seyh Said et 47 combattants sont
pendus le 25 juin 1925
Sur les cinq continents, notamment dans des pays qui continuent à
appliquer la peine de mort, pétitions, tables rondes, conférences de
presse, expositions, pièces de théâtre, visites de condamnés à mort
sont prévues dans plus d’une centaine de pays. Mais personne n’a
pas posé la question des pendaisons des combattants de
notre résistance de Dersim le 17 novembre 1937 à El
Aziz sur l’ordre de Mustafa Kémal en premier lieu Seyyid
Reza et
Aliyé
Mirzaliyé Silemani
ont été pendus.
Aliyé Mir Zaliyé Silemanî, lors
de l’arrestation par les militaires turcs
Pendu
avec Seyyid Reza « la mort est rien pour nous , l’homme né un
jour, meurt un autre, vivre notre résistance », " ters çik o,
merdene çik a, mordem rozé beno,rozé mîreno, pêrodaisé ma wes vo ! ".
Seyyid Reza avec ses camarades
avant d’être pendu 17 novembre 1937
La Journée mondiale contre la peine de
mort est l’occasion de rappeler que la peine de mort est un acte de
vengeance qui ne saurait s’inscrire dans un processus de justice.
Vaine et non dissuasive pour prévenir le crime, la peine de mort est
le plus souvent prononcée au terme de procès au cours desquels les
droits de la défense et les garanties d’une justice équitable ont
été violés. Il est juste, mais nos combattants de la résistance de
Dersim n’ont pas de tombeaux, les corps sont brûlés sur l’ordre de
Mustafa Kémal, criminel, responsable des génocides des Arméniens,
des Grecs, des Kurdes et des Dersimis.
En 1946 le Président de la
République de Mehabad du Kurdistan Ghazi Mohammed est pendu par le
régime iranien avec les autres dirigeants Kurdes
Aujourd’hui, les nations du
monde envisagent de mettre fin à la peine de mort en appelant à un
moratoire universel sur les exécutions. Partout, citoyens et
gouvernements doivent décider de dire non à la peine de mort en
soutenant cette initiative.
• Le droit à la vie est inaliénable et nulle autorité ne saurait
décider de la mort d’un être humain. A l’instar de la torture,
l’exécution est une agression physique et psychologique extrême. La
douleur physique ressentie par un être humain lors de son exécution
ne peut être quantifiée. La justice n’est jamais à l’abri de
l’erreur judiciaire. Mais la peine de mort est irréversible et peut
être appliquée à des innocents.
• La peine de mort n’a pas plus d’effet sur le taux de criminalité
que toute autre punition.
• La peine de mort est un acte de vengeance qui, fondamentalement,
légitime la violence d’État.
• La peine de mort est discriminatoire et frappe le plus souvent les
personnes démunies, les malades mentaux et les personnes issues de
minorités raciales, ethniques ou religieuses.
• Le recours à la peine de mort laisse penser qu’un être humain peut
perdre toute valeur et devenir irrécupérable, et qu’il est
acceptable de tuer dans certaines circonstances. Un gouvernement se
doit de protéger la vie humaine et non de la détruire.
Dans la grande majorité des cas, la peine de mort est prononcée à la
suite de procès inéquitables. Elle s’applique souvent sur la base
d’« aveux » obtenus sous la torture.
• Le droit international tend vers l’abolition universelle et
encourage les États à abolir la peine de mort
Aujourd’hui, 130 États ont aboli la peine de mort en droit ou en
pratique.
En 2006, des exécutions ont été recensées dans 25 pays ; 91 %
d’entre elles ayant eu lieu dans un petit nombre d’entre eux :
Chine, Iran, Irak, Pakistan, Soudan et Etats-Unis.
Un mouvement est désormais en marche : l’objectif d’un monde
sans peine de mort devient accessible.
Une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU ne suffira pas à
empêcher un État de procéder à une exécution, les résolutions
n’étant pas juridiquement contraignantes.
Pourtant, un appel ferme de la plus haute instance politique de
l’ONU, l’Assemblée générale, en faveur d’un moratoire sur les
exécutions aurait un poids moral considérable.
Il constituerait un atout précieux pour convaincre les États
réticents d’instituer un moratoire, étape importante sur la voie de
l’abolition universelle.
L’objectif à long terme de lutte en ce qui concerne l’Assemblée
générale des nations unies est l’adoption de résolutions sur la
peine capitale comprenant des dispositions améliorées petit à petit,
qui permettraient de soutenir la campagne mondiale pour un monde
sans peine de mort.
L’objectif à long terme est d’amener tous les Etats : à supprimer
toute référence à la peine de mort dans leur législation pénale de
manière que cette peine ne puisse plus être prononcée par un
tribunal - à ratifier les traités internationaux qui interdisent le
recours à la peine de mort en toutes circonstances.
-
C’est pourquoi la
Coalition mondiale contre la peine de mort a consacré l’édition 2006
de la Journée mondiale au thème : « Les échecs de la justice».
Cette édition s’est traduite par
plus de 450 initiatives locales dans 47 pays. La Journée a été
officiellement soutenue par l’Union européenne et le Conseil de
l’Europe. Au total, 145 142 signatures ont été recueillies pour les
cinq condamnés à mort emblématiques des échecs de la justice que
voulait dénoncer la Coalition à l'occasion de cette 4e édition :
condamnation à mort d'innocents, application discriminatoire, non
respect du procès équitable, traitements cruels, inhumains et
dégradants pendant la détention et l'exécution, et enfin
condamnation à mort d'handicapés mentaux.
Composée d’ONG, de
Barreaux d'avocats, de collectivités locales et de syndicats, la
Coalition mondiale contre la peine de mort, créée à Rome le 13 mai
2002, vise à renforcer la dimension internationale du combat contre
la peine de mort, et à contribuer à mettre un terme définitif aux
condamnations à mort et aux exécutions. La Coalition mondiale
s’efforce notamment de faciliter la constitution ou le
développement de coalitions nationales contre la peine de mort.
Depuis 2003, la Coalition a instauré le 10 octobre comme Journée
mondiale contre la peine de mort. Des centaines d’initiatives
locales se déroulent sur les cinq continents, avec un thème dominant
chaque année. La Journée mondiale, notamment soutenue par l’Union
européenne, contribue à diffuser un message universel en faveur de
l’abolition. Journée contre la peine de mort : le monde décide
La Journée mondiale contre la
peine de mort du 10 octobre 2007 mettra l'accent sur le projet de
résolution soumis à l'Assemblée Générale de l'ONU. La proposition
prévoit un moratoire universel sur les exécutions, afin de sauver
des vies et de permettre aux populations des États rétentionnaires
de constater que la suspension de la peine capitale n'entraîne pas
de hausse de la criminalité dans leur pays. Une résolution émanant
de l’organe politique le plus important des Nations unies
constituerait un événement international déterminant de la campagne
pour l’abolition de la peine de mort dans le monde et serait dotée
d’une force morale considérable.- Cette initiative a d’ores et déjà
reçu le soutien de 5 millions de personnes dans le monde y compris
les Peuples d'Arménie Occidentale et du Kurdistan.
Dr Ali KILIC,
et M. Arménag APRAHAMIAN
Pour en savoir plus :
http://www.abolition.fr/Upload/documents/journaldelabolitionouestfrance6.pdf |
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ACTUALITÉ |
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Le 12 septembre , 2007
International
Le changement
de phase arméno-juif
N. Lygeros
Le changement de
position de la diaspora juive des États-unis n’a pas manqué
d’engendrer des répercussions sur le plan historique. En effet à la
suite de cette déclaration positive au sujet de la reconnaissance du
génocide des Arméniens, des spécialistes ont commencé à mettre en
évidence des sources jusqu’à présent inexploitées qui témoignent des
atrocités commises à l’égard de la population juive dans l’Empire
Ottoman. Cette population qui était l’une des plus pauvres de celles
qui étaient non musulmanes, n’avait pas réellement de revendication
à faire en ce qui concerne la non jouissance de propriété. Ce fait a
été utilisé par la Turquie pour développer sa propagande sur le
caractère libéral de l’Empire Ottoman. Comme l’État d’Israël évitait
soigneusement d’avoir un ennemi de plus dans sa région, la
combinaison tactique de ces points de vue a conduit les chercheurs à
une certaine forme de neutralité à l’égard de la Turquie. Le
problème comme l’a si bien dit Elie Wiesel, c’est que la neutralité
n’est jamais du côté de la victime. Aussi la Turquie a profité de ce
champ libre non seulement pour mettre en place sa propagande mais
aussi pour critiquer les causes arménienne et grecque, en mettant en
exergue le contre-exemple juif quant à son intolérance. Pourtant
l’examen historique de ses affirmations montre de manière limpide
l’absence de substrat objectif. C’est exactement ce que viennent
confirmer les nouvelles anciennes sources qui n’avaient pas été
exploitées par les centres de recherches historiques, ou pour être
plus précis qui n’avaient pas été diffusées auprès du grand public.
Ce nouvel accès à des sources directes qui décrivent avec précision
les faits et gestes de l’Empire Ottoman à l’encontre des Juifs,
valorise enfin l’histoire de ces victimes oubliées dans le silence
des archives. Cette nouvelle approche permet aussi d’aborder de
manière plus stratégique le problème de la reconnaissance du
génocide. En effet, même les plus réticents parmi les Arméniens à
revendiquer le génocide et sa reconnaissance, ne peuvent plus
utiliser le prétexte de ces juifs puisqu’il n’existe plus de
facto. De plus, il est désormais possible de mettre en place un
véritable mix stratégique qui met en cause les efforts des
Arméniens, des Grecs et des Juifs à l’encontre de la barbarie turque
et de sa tentative de compléter ses génocides par un génocide de la
mémoire. Nous devons à présent recouper toutes nos informations avec
celles des archives juives afin de mettre en évidence le caractère
systématique de la barbarie turque. Dans le cadre du génocide des
Arméniens, il y a eu aussi des victimes grecques et juives qui
doivent être utilisées dans l’acte d’accusation à l’encontre de la
Turquie. Cette fois, nous pouvons démontrer avec des preuves à
l’appui que le génocide des Arméniens appartient à une extermination
encore plus large qui concerne toute population non musulmane. Nos
analyses des travaux d’Alexandre Carathéodory sur le droit musulman
acquièrent désormais une autre valeur. En effet, l’intégration des
atrocités commises à l’égard des Juifs correspond à l’application
des fondements même du droit musulman qui est très permissif à
l’égard de tout acte à l’encontre d’un non musulman. Nous n’avons
plus simplement un affrontement entre chrétiens et musulmans qui
correspond à une guerre de religion. L’opposition s’effectue sur la
musulmanité en sa négation. Aussi nous sommes en présence d’une
forme d’absolutisme religieux. C’est dire combien est paradoxale
notre approche du Kémalisme puisque ce dernier sous prétexte de
remettre de l’ordre dans l’Empire Ottoman après l’intervention des
Jeunes Turcs, est allé bien au-delà de tous les efforts produits
jusque-là afin de donner une cohérence à l’Etat turc. Cela signifie
que toute la structure turque s’est construite sur des fondements
génocidaires. Et la Turquie actuelle n’est que l’enfant de ce
génocide. Ceci explique les difficultés de la reconnaissance du
génocide mais aussi le contrecoup que va subir la Turquie à la suite
du changement de phase arméno-juif.
Rappel :
Résolution du Congrès Américain |
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