Il s’en est vraiment fallu de peu pour que l’armée géorgienne
extermine ou anéantisse les quelques
75.000 habitants en Ossétie du sud, derrière les tribunes des Jeux
Olympiques alors que les regards du monde entier étaient tournés en
direction de la cérémonie d’ouverture.
La folie meurtrière et fanatique du président
géorgien
Saakachvili ayant pour projet non seulement de redessiner les
frontières de la Géorgie mais aussi de nettoyer ethniquement
l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie ont déclenché la fureur de Moscou qui
avait depuis plusieurs années déclaré l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie
sous mandat de protectorat russe.
Les Ossètes et
les Abkhazes, dont les régions sont autonomes depuis 1922 ont pris
la décision selon la Charte Universelle des Droits de l’Homme et
selon la Déclaration sur les Droits des Peuples Autochtones
d’intégrer leur territoire à la Fédération de Russie, ainsi le
principe d’intangibilité des frontières de la Géorgie reconnut par
l’Organisation des Nations Unies ne s’en trouve pas ébranlé puisque
l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie n’ont jamais fait partie intégrante
des frontières de la Géorgie, à cela nous pouvons immédiatement
ajouter, l’Adjarie et le Djavakhk arménien.
http://www.haybachdban.org/Armenie-Occidentale/dossiers/Djavakhk/Rapport-officiel-1-sur-la-question-du-Djavakhk.pdf
http://www.haybachdban.org/Armenie-Occidentale/cna/Resolution/Resolution-pour-la-protection-des-Armeniens-du-Djavakhk.pdf
L’autonomie
de ces régions fut abolie par le Parlement de Tbilissi après
l'effondrement de l'URSS et la proclamation d'indépendance de la
République géorgienne, en 1992, reste à savoir de quel droit le
parlement géorgien a voté la soumission de ces régions à la Géorgie
sans l’avis des populations concernées ?
Aucun droit ! Il est à noter qu’aucune législation internationale
ou nationale ne peut autoriser un Etat de nier et de bafouer le
droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes, ce qui signifie que la
Géorgie a pris la décision unilatérale d’occuper des territoires
sans l’assentiment des populations concernées après le démantèlement
de l’Union soviétique, à aucun moment ces territoires ne pouvait
donc revenir de facto à la Géorgie.
Le 08 août 2008, le président géorgien sur, de ses alliances
occidentales décrète la mobilisation générale afin de régler à sa
façon la question ossète.
Pour sa part, le président russe,
Dmitri Medvedev, a averti que la Russie ne laisserait pas «impunie»
la mort de ses «compatriotes» en Ossétie du Sud, affirmant qu'elle
défendrait les ressortissants russes «où qu'ils se trouvent».
Wladimir Poutine, a déjà menacé la Géorgie de «mesures de rétorsion
».
Ainsi, la Russie vient d’appliquer son mandat de protectorat. Fidèle
à la parole donnée qui en droit international reste la base
fondamentale d’un accord, la Russie a pris la décision de protéger
des populations dont elle a le sentiment fort d’être responsable.
Le cynisme qu’a fait preuve le président géorgien n’a eu aucune
limite, prétextant la volonté d’ouvrir des négociations, le 10 août
2008 il donnait l’ordre, au même moment à l’artillerie géorgienne de
poursuivre le feu sur
Tskhinvali, la capitale de l’Ossétie du
Sud. Selon le quartier général des troupes de maintien de la
paix russes, la Géorgie a engagé 7.400 hommes, une centaine de
chars et des artilleries dans l'offensive sur Tskhinvali.
Déclaré que la Géorgie se trouve dans une situation de guerre,
aurait permit au président géorgien de justifier ses crimes contre
l’Humanité, sous prétexte d’un conflit officiel. Sauf que dans le
cas présent, l’agression géorgienne n’a pas été établie dans le
cadre des normes internationales de défense des Etats, mais bien
dans le cadre d’une volonté de nettoyer ou d’exterminer une
population civile. Un recours par les Russes et par les Ossètes
devant un tribunal international dénonçant le président
Saakachvili
de responsable de crimes contre l’Humanité est donc envisageable,
selon l’accusation fondée du premier ministre Wladimir Poutine.
Le président géorgien n’en finira pas de provoquer la tension,
après avoir proposé un cessez-le feu, et enclencher des négociations
avec Moscou via le président français Nicolas Sarkozy, actuellement
à la présidence de l’Union Européenne, il annonce en public, le
mardi 12 août 2008 que son gouvernement allait déclarer les
provinces autonomes comme territoires occupés, envisageant relever
ainsi de la convention de la Haye de 1907 et de la convention de
Genève de 1949.
http://www.haybachdban.org/Armenie-Occidentale/CNA/Convention/Convention-de-la-Haye-1907.pdf
http://www.haybachdban.org/Armenie-Occidentale/Departement-Interieur/Analyse/L-Armenie-occidentale-un-territoire-occupe.pdf
Par
voie de conséquence, les forces russes de maintien de la paix en
Abkhazie (nord-ouest) et en Ossétie du Sud (nord) seraient
qualifiées par la Géorgie, de forces d'occupation, a précisé le
président, s'exprimant devant des milliers de Géorgiens rassemblés à
Tbilissi, la capitale, pour témoigner de leur soutien au régime.
Nous sommes donc encore bien loin d’un exemple de bonne volonté et
de prise en considération exemplaire du droit fondamental des
peuples.