Menaces ou condamnation à mort, l’embarras du choix !
WESTERN ARMENIA -
Ce sera le 29 mai 2018 au sein de la 10ième chambre
correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Créteil en France
que débute l’audience d’un procès opposant, l’Arménie Occidentale
et son Président Arménag Aprahamian contre A. Harmandayan.
Après avoir
organisé une mascarade de destitution du Président Arménag
Aprahamian, diffusant pendant des mois des contre-vérités, des
insultes et des accusations mensongères à caractères diffamatoires,
par le biais de sites internet, A . Harmandayan membre d’une fronde
complotiste a diffusé un article condamnant à mort le Président
Arménag Aprahamian par le biais de son site internet.
Cette méthode non loin
de rappeler « la méthode des fatwas », a fait l’objet d’une
citation directe devant le Tribunal correctionnel de Créteil.
L’audience a débuté à
9h15, en présence du Conseil du Président Arménag Aprahamian, de
l’accusé A. Harmandyan et de son Conseil.
L’avocate du président
Arménag Aprahamian a défendu la victime exposant les faits tels
qu’ils sont relatés dans sa plaidoirie.
L’avocate de l’accusé
est, ensuite, brièvement intervenue sur la base de sa plaidoirie,
rappelant qu’A. Harmandayan ne voulait que la « mort politique »
du Président de l’Arménie Occidentale Arménag Aprahamian.
L’accusé a été
interrogé par le Juge sur le contenu de l’article « condamnant à
mort » le Président Arménag Aprahamian. L’accusé n’a pas nié être
l’auteur de cet article.
Le Juge a, par suite,
demandé à l’accusé s’il avait l’intention de tuer physiquement le
Président Arménag Aprahamian. Sans surprise, ce dernier a bien
évidemment répondu que non ! Comment pouvait-il admettre le
contraire devant un Juge ?
Le Juge a demandé au
Procureur de la République s’il avait quelque chose à rajouter, le
Procureur s’en est remis à son appréciation, l’audience s’est
terminée à 12h00.
Le délibéré a été
prononcé le jour même à 13h30, l’accusé a été relaxé.
Le
président de l’Arménie Occidentale Arménag Aprahamian,
a bien entendu ce jugement mais une question se pose :
- Ce verdict qui
s’inscrit comme tout verdict dans la jurisprudence en matière de
caractérisation ou non d’une menace de mort sur Internet, connaît
une dimension exceptionnelle.
Cela voudrait-il dire
qu’en France, nous pouvons condamner à mort quiconque par Internet,
à l’abri de poursuites judiciaires en invoquant après coup qu’il
s’agissait en faite d’une condamnation à mort politique ?
WAN
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