|
2008
թ,
Յունուար
28
Europe
Un Etat terroriste dans l'UE ? C'est toujours non !
ADAPTATION DE L'ARTICLE DU
MONDE | 28.01.08 | 13h59,
EN
RESPECT DE L'ARTICLE 301
Le
21 février 2007, Nicolas Sarkozy déclarait avec justesse : "La
« Tur..ie », qui n'est pas un pays européen, n'a pas sa place à
l'intérieur de l'Union européenne." Nous ne pouvons qu'approuver
cette réalité.
Pour
que l'Europe existe politiquement, pour qu'elle soit une réalité
pour nos concitoyens, il est nécessaire qu'elle ait des frontières,
et celles-ci existent. C'est pourquoi nous sommes opposés à
l'adhésion de la « Tur..ie » à l'Union européenne comme 71 % des
Français et 66 % des Allemands, selon un sondage Louis-Harris de
juin 2007. La « Tur..ie » est un Etat d'Asie mineure dont les
frontières touchent la Syrie, l'Irak et l'Azerbaïdjan. Faire entrer
la « Tur..ie » dans l'Europe signifie déplacer nos frontières sur
les hauteurs du Kurdistan comme dans le désert irakien. L'Europe
sans frontières, c'est la mort de l'idée de l'Europe politique,
l'Europe sans frontières, c'est la condamner.
Nous
sommes convaincus qu'intégrer la « Tur..ie » serait une erreur, car
cela créerait un choc budgétaire qui mettrait en péril cette
nouvelle Europe. En effet, selon une étude de la Commission
européenne, le coût de l'intégration turque équivaudrait au quart du
budget annuel de l'Union. L'entrée de la « Tur..ie », dont la
richesse par habitant est quatre fois plus faible que celle de
l'Union élargie, ferait perdre "leurs droits à subsides" à
une douzaine de régions devenues statistiquement "trop riches".
Elle coûterait, rien qu'en matière agricole, 11,3 milliards d'euros
par an, soit bien plus que le total des dépenses agricoles pour dix
membres de l'UE.
Par
ailleurs, il est impossible d'intégrer un Etat qui ne reconnaît
toujours pas le génocide des arméniens, qui a coûté la vie à plus de
1,5 million d'Arméniens et qui n'a toujours pas effectué non plus
d'avancées sur la question kurde ou encore sur la question
chypriote. C'est la première fois dans l'histoire de l'Europe qu'un
candidat à l'adhésion refuse de reconnaître un Etat membre de
l'Union européenne et refuse d'accepter ses bateaux et ses avions
sur son territoire !
Faut-il rappeler que la liberté d'expression, la liberté de la
presse et la liberté d'association ne sont toujours pas respectées :
l'article 301 du code pénal a été invoqué pour poursuivre des
journalistes et des écrivains, notamment le Prix Nobel de
littérature 2006, Orhan Pamuk.
En
2007, Arat Dink, le fils du journaliste d'origine arménienne
assassiné, a été condamné à un an de prison avec sursis pour avoir
publié des propos de son père sur le génocide arménien. Le 17
janvier, un tribunal turc a bloqué l'accès au site de vidéos
YouTube. L'origine de ce blocage serait la présence de vidéos qui
"insultent" Mustafa Kemal, fondateur et premier président de la
« Tur..ie ». Pour ces différentes raisons, et comme l'a souligné le
président de la République, les négociations engagées pour
l'adhésion de la « Tur..ie » doivent déboucher sur un partenariat
privilégié, car il est nécessaire d'avoir des accords commerciaux
avec ses voisins immédiats.
C'est à la France de prendre l'initiative avec ses partenaires du
sud de l'Europe d'une Union méditerranéenne, comme elle prit jadis
l'initiative de construire l'Union européenne. Ce n'est pas aux
Etats-Unis de décider de la construction européenne et des
élargissements possibles. Nous avons fait l'Europe pour exprimer une
volonté commune, pas pour organiser notre renoncement collectif. La
« Tur..ie » ne peut prétendre entrer dans l'Europe puisqu'elle ne
fait pas partie de l'Europe, c'est une évidence qu'il nous faut
continuer à défendre.
Sachant que l'article 88. 5 de la Constitution prévoit que toute
nouvelle "adhésion d'un Etat à l'Union européenne (...) est
soumise au référendum par le président de la République", et
connaissant l'opinion des Français, nous restons fidèles à notre
optimisme sur ce sujet. |
2008
թ,
Յունուար
17
Europe
Le PE souhaite davantage de
coopération régionale en mer Noire et dans
le Caucase du Sud
Relations
extérieures
- 17-01-2008
- 15:10
Les députés, en
adoptant deux rapports ce jeudi, appellent à une amélioration de
la coopération régionale dans les régions de la mer Noire et du
Caucase du Sud. Dans le cas des deux régions, l'importance des
principes démocratiques et des droits de l'homme est soulignée,
ainsi que la nécessité d'améliorer les relations économiques et
commerciales, notamment en ce qui concerne la fourniture
d'énergie.
Le rapport d'initiative de Roberta Anastase
(PPE-DE, RO) sur la région de la mer Noire, adopté par 581 voix
pour, 19 contre et 17 abstentions, fait écho à la communication
de la Commission sur la "synergie de la mer Noire". Les
députés regrettent le manque de progrès enregistrés depuis la
dernière communication de ce type, qui remonte à 1997. Ils
appellent donc à la mise en place d'une "véritable dimension
régionale adaptée à cet espace", fondée sur des
"propositions concrètes pour favoriser la coopération régionale".
Il est souligné l'importance d'associer la Russie et la Turquie
aux efforts de coopération régionale et de créer une zone de
libre échange dans la région.
Le Parlement apporte son soutien au
doublement des ressources financières à destination des projets
transfrontaliers dans le cadre de l'instrument européen de
voisinage et de partenariat, et liste une série de domaines
prioritaires pour lesquels la coopération apparaît nécessaire.
Celle-ci inclut notamment le rôle de l'UE dans la résolution des
conflits dans la région, la création de "nouvelles
infrastructures et de nouveaux couloirs de transports viables"
pour l'énergie, et la lutte contre les problèmes
environnementaux, notamment en mer Noire et dans le delta du
Danube.
Le Caucase du Sud
Le rapport de Lydie Polfer (ADLE, LU) sur
le Caucase du Sud, adopté par 567 voix pour, 25 contre, et 23
abstentions, insiste sur l'importance d'une approche
différenciée pour les trois pays de la région et demande en
conséquence à la Commission de ne pas "ignorer les
spécificités d'aucun de ces trois Etats". Il est aussi
demandé à la Commission de mener une étude de faisabilité afin
dévaluer la possibilité de conclure un accord de libre échange
avec la Géorgie et l'Arménie. Le PE
affirme également l'importance qu'il accorde aux projets de
couloir énergétiques à travers la Caspienne du fait des
perspectives de développement économique pour la région et
d'amélioration de "la sûreté, de la sécurité et de la
diversification des approvisionnements énergétiques et des
systèmes de transit depuis l'Azerbaïdjan et le bassin de la
Caspienne jusqu'au marché de l'UE".
Les députés soulignent la nécessité de
soutenir et de renforcer la société civile, de développer les
contacts de population à population, et incite notamment tous
les pays "d'accroître la représentation de l'opposition
parlementaire au sein de leurs délégations aux Commissions de
coopération parlementaire" avec le PE.
Tout en se réjouissant des réformes
entreprises, les parlementaires souhaitent "des efforts
supplémentaires dans l'établissement d'une justice indépendante,
dans l'encouragement de réformes dans les secteurs de la police,
de la fonction publique et du gouvernement local, dans la lutte
contre la corruption et dans l'épanouissement d'une société
civile" en Arménie. En ce qui concerne l'Azerbaïdjan, ils
se disent préoccupés par "la dégradation de la situation des
droits de l'homme et de la liberté des médias".
Bien qu'ils réitèrent leur "vive
préoccupation" suite à la "brutale répression policière
de manifestations pacifiques" de novembre 2007 en Géorgie,
les députés se félicitent de la tenue d'élections
"réellement ouvertes" le 5 janvier dernier suite à
l'évaluation globalement positive de la mission d'observation
électorale internationale. Toutefois, ils demandent aux
autorités géorgiennes de "traiter d'urgence" les
"importants problèmes" et les "lacunes" mis à jour
par la mission d'observation, et ce "avant la tenue des
élections législatives du printemps 2008".
Conflits gelés
La question des
conflits gelés dans la région préoccupe aussi les députés qui
"rejettent toute tentative de puissances extérieures visant
à créer des sphères d'influence exclusives" et invitent les
Etats de la région à "cesser d'augmenter leurs dépenses
militaires". Ils confirment leur "soutien
inconditionnel à l'intégrité territoriale et à l'inviolabilité
des frontières de la Géorgie reconnues internationalement",
et estiment "qu'un nouveau retard dans le règlement du
conflit au Haut Karabakh ne profitera à aucune des deux parties
concernées". Enfin, la Turquie est
invitée "à déployer d'authentiques efforts approfondis en
vue du règlement de tous les litiges qui persistent avec ses
voisins (...) notamment en admettant une discussion franche et
ouverte sur les événements du passé". Afin de
"favoriser la compréhension mutuelle et de permettre un
traitement en profondeur des problèmes de la région", le PE
demande à la Commission d'œuvrer pour le rapprochement des ONG
et des sociétés civiles des trois pays du Caucase du Sud.
|
2008
թ,
Յունուար
15
Europe
L'Europe reste insensible à la situation politique
des Arméniens du Djavakhk
La lecture détaillée de la proposition
de résolution du Parlement Européen présentée le 20 décembre 2007
sur une politique de l’Union Européenne au Caucase du Sud montre que
l’Europe n’est pas prête àappliquer les droits de l’Homme et les
droits des populations autochtones (arméniennes) au Djavakhk.
Bien au contraire, l’Europe nie absolument dans cette dernière
résolution la situation politique des populations locales et le bras
de fer qui les oppose aux autorités géorgiennes.
Appuyant la réalisation d’une voie de chemin de fer
Bakou-Tbilissi-Kars,
pensant ainsi ménager une ouverture entre les pays turcs et
l’Europe,
Précisant que la PEV sera un facteur de stabilité et de
développement de la région, tout ceci sans tenir compte de l'avis ni
de la situation des populations locales,
Notant aucune avancée et aucune application des promesses tenues
après la condamnation quand à la politique d’agression des Turcs
d’Azerbaïdjan en direction de ce qui reste encore du patrimoine
arménien au Nakhidchevan.
Le
tournant prit par l’Europe appuyant une politique pan-turquiste sous
prétexte de capacités énergétiques des territoires sous contrôles
turcs, inquiète le Conseil National Arménien, cette vue à court
terme et uniquement économique, peut avoir des conséquences
catastrophiques sur les populations autochtones(arméniennes) sous prétexte du
maintien d’une stabilité fonctionnelle.
PROPOSITION DE RÉSOLUTION DU PARLEMENT EUROPÉEN
Suivre les débats sur le Caucase du Sud en direct (mercredi 16
janvier dès 22:00)
Mieux connaître la Politique Européenne de Voisinage
http://ec.europa.eu/world/enp/index_fr.htm |
|
Le
29 septembre , 2007 Europe
BERLIN DEDOMMAGE LES TRAVAILLEURS JUIFS DES
GHETTOS NAZIS
Allemagne : Le gouverneur allemand a décidé d’accorder 2.000
euros à quelques 50.000 victimes.
Un paiement forfaitaire sera accordé à chacune des quelque
50.000 victimes juives qui avaient travaillé
dans des ghettos sous le IIIème Reich. Ainsi en
a décidé le gouverneur allemand. Il s’agit d’un
« geste humanitaire » et non pas d’une
quelconque indemnisation, selon Ulrich Wilhelm,
le porte-parole de la grande coalition qui se
dit soucieuse de mettre en œuvre une « solution
rapide et non bureaucratique ». Ce dossier avait
déjà fait l’objet d’une loi en 2002, peu suivie
d’effet, car 90% des demandes déposées ont été
rejetées pour manque de pièces administratives.
D’où la nouvelle législation sur le forfait qui
n’exige plus de justificatifs tatillons.
Le travail dans les ghettos des pays occupés par les Nazis
était volontaire. Il permettait aux juifs
recrutés par les usines allemandes d’échapper à
la déportation, et donc à la mort. Ces
personnes, n’ont de ce fait, pas pu percevoir de
dédommagements pour travail forcé. Au titre de
cette dernière catégorie, l’Allemagne vient tout
juste d’achever l’été dernier un important
programme de dédommagements. Au total, près de
4,4 milliards d’euros ont été versés depuis sept
ans à 1,7 millions de bénéficiaires d’une
centaine de pays. Ces fonds avaient été
débloqués pour moitié par le gouvernement
fédéral et l’industrie allemande. D’autres
accords de ce genre, plus partiels, avaient été
conclus avec notamment l’Etat d’Israël et la
« Jewish Claims Conference », une
organisation qui canalise les demandes de
dédommagements de Juifs dans le monde entier.
Ultime revendication
Le chapitre complexe des compensations allemandes est ainsi
virtuellement clos. Tous dossiers confondus,
Berlin affirme avoir payé 64 milliards d’euros
aux victimes de l’Holocauste. Il reste une
ultime revendication : en Israël, quelques 4.000
enfants de survivants de l’horreur nazie
s’apprêtent à demander au gouvernement allemand
entre 50 et 100 millions d’euros pour les
psychothérapies rendues nécessaires par les
traumatismes vécus par leurs parents.
Par Pierre Bocev.
Qu’en est-il de la situation des victimes
arméniennes du Génocide, qu’ont-elles enduré
durant 29 ans, de 1894 à 1923, en Arménie
Occidentale occupée ? Suite
....
|
|
ACTUALITÉ
EUROPÉENNE |
|
Le 26 septembre ,
2007 Europe
La Grèce se remet des
incendies
avec l'aide du ciel
Cette carte donne une première évaluation des
secteurs brûlés. Elle est produite par l'Agence
spatiale allemande pour la partie nord,
nord-est, et le Sertit, le Service Régional de
Traitement d'Image et de Télédétection basé à
Strasbourg, pour le Péloponnèse. L'utilisation
combinée de plusieurs données permet d'offrir
une vue d'ensemble des 16 secteurs touchés et de
tous les dommages.
L'agence spatiale européenne l'ESA a assuré le
rôle de coordinateur des différents
fournisseurs. Chaque petite vignette permet de
télécharger l'ensemble des cartes à haute
résolution produite par l'observation des
satellites.
Photo : Sertit
|
|
Le
31.08.07
Europe
Les flammes
baissent, la solidarité monte
Les incendies qui font rage
depuis six jours en Grèce ont commencé à perdre en
intensité, mercredi. Le travail acharné des pompiers,
conjugué à des vents moins violents et à une baisse des
températures, a contribué à circonscrire les deux plus
importants incendies en Élide, dans le Péloponnèse et sur
l'île d'Eubée.
Les
pompiers grecs ont par ailleurs annoncé qu'ils étaient en
mesure de maîtriser la plupart des incendies de forêt au
pays. Ceux-ci ont tué au moins 63 personnes et ravagé
plusieurs dizaines de milliers d'hectares de forêts et de
cultures.
Les
autorités soulignent cependant que de nouveaux vents
violents pourraient raviver certains foyers, ce qui s'est
produit quotidiennement depuis le début des feux, gênant
considérablement les secours.
Les
pompiers ont d'ailleurs donné l'ordre d'évacuer, mercredi
soir, à titre préventif, cinq villages dans l'ouest du
Péloponnèse, dont la localité de Gortyna, en Arcadie. La
zone a été gagnée dans l'après-midi par le grand front
ravageant depuis vendredi le département voisin d'Elide.
En tout, ce
sont plus de 800 pompiers et près de 2000 soldats grecs,
assistés de dizaines de pompiers, d'avions et d'hélicoptères
venus de l'étranger, qui participent aux interventions.
Toutefois,
l'optimisme est tempéré par une autre menace, celle
d'éventuelles inondations. « S'il pleut, il peut y avoir des
inondations parce que le sol sera tellement sec que l'eau ne
pourra s'y infiltrer. Toutes les parties doivent se préparer
à cette éventualité » a averti mercredi le commissaire
européen à l'Environnement, Stavros Dimas.
Photo:Infos/NL
|
|
|