2008
թ,
Նոյեմբեր
30
Justice
La destruction du
Cimetière Médiéval de Djugha au Nakhidchevan toujours d’actualité
Une résolution proposé et adoptée à la 16éme
Assemblée générale de l’ICOMOS
L’un
des fameux sites arméniens, Djugha a été la plaque tournante de
l’artisanat et du commerce dés les temps historiques. Aux 15èmeet
16ème siècles, il a été reconnu comme centre de
l’architecture vernaculaire, de l’épigraphie, de l’écriture, du
traitement des pierres précieuse et de la tapisserie.
Le
cimetière médiéval de Djugha, monument historique remarquable, était
composé de dizaines de milliers de Khatchkars (croix de pierre),
témoins du talent constructif et artistique des maître-maçons
arméniens de Djugha.
Compte tenu du fait que lors des dernières années le patrimoine
historique et culturel a été victime des guerres, des conflits
interethniques et des tensions politiques, ce site qui figurait
jadis en digne place parmi les trésors du patrimoine ne pourra plus
désormais être transmis aux générations futures.
En
vu d’éviter la reproduction de tels évènements,
La
16ème Assemblée Générale de l’ICOMOS, réunie à Québec,
Canada, le 27 Octobre 2008 décide de :
-
Attirer l’attention des autorités
azerbaïdjanaises en leur qualité de pays signataire de la Convention
sur la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel
sur la
destruction du cimetière de Djugha, et leur faire part de la
préoccupation de la communauté internationale des experts en
conservation,
-
Demander aux autorités azerbaïdjanaises
de faciliter l’accès d’une délégation d’experts de l’UNESCO et/ou de
l’ICOMOS afin d’étudier le site et de tenir informé la communauté
internationale des résultats.
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