Mécanisme d’experts sur les droits
des peuples autochtones 2012
Genève, 9 – 13 juillet 2012
INTERVENTION N°1 DE MONSIEUR ARMENAG APRAHAMIAN
Chef de la Délégation du Conseil National d’Arménie Occidentale à l'ONU
Point 4 : Sur la question des Industries extractives
Genève, le 10 juillet 2012 à ….
Merci Monsieur le Président, permettez-moi de vous transmettre mes félicitations quant à votre nomination, et de vous remercier de l’honneur qui nous est donné de participer au Mécanisme d’Experts.
Lorsque qu'on expose la problématique des industries extractives, on devrait se référer à la condition contraignante du consentement préalable, libre et en connaissance de cause et de l’autodétermination des peuples autochtones en Arménie Occidentale et en Anatolie.
Plus de deux milles kilomètres d’oléoducs et de gazoducs traversent sans notre consentement nos territoires, terres et détruisent nos ressources en engloutissant des milliers d’hectares de forêts, de sites archéologiques et remettent en cause l’équilibre écologique de notre espace existentielle.
Régulièrement des feux et des explosions mettent en danger la santé des populations autochtones, le tout dans un contexte de guerre avec la Syrie qui a une frontière avec la Turquie.
A cela s’ajoute les réfugiés qui bravent tous les dangers, au détriment de leur existence, des femmes, des enfants et des vieillards tous autochtones par centaines de milliers s’enfuient de la Syrie parfois pour mourir ailleurs.
La Turquie abriterait plus de 35.500 réfugiés de Syrie depuis mars 2011.
La Jordanie a accueilli environ 140 000 réfugiés en 16 mois.
Près de 40 000 réfugiés seraient présents dans tout le Liban.
Les politiques des industries extractives et de croissance à l’infini des Etats nous mènent vers la guerre, une guerre qui peut s’étendre à toute l’Asie Mineure.
La raison de ce conflit provient du non-respect des Traités et des engagements des Etats et des compagnies qui aujourd’hui sont encore partie-prenante.
Les nations autochtones, en particulier, arméniennes, arabes, assyriennes et kurdes, sont directement concernées et rien ne pourra se faire sans leur consentement préalable, libre et en connaissance de cause.
La stratégie du dialogue et de l’application du droit international ne peuvent faire l’objet d’aucune restriction, les Traités et en particulier le Traité de Sèvres et la Sentence arbitrale du Président Woodrow Wilson doivent faire l’objet d’une application immédiate par un processus de décolonisation.
J’en appelle aux instances onusiennes, et aux Etats, de poursuivre le déploiement de tous les efforts pour faire face à cette crise internationale en s’appuyant sur le droit qui est force de paix parce que déjà force de compromis, d’intelligence et de sagesse dans le but stratégique principalement de réparer et non de détruire, la destruction n’est qu’une fuite en avant qui mène au chaos.
Merci !
Assembly of Armenians from Western Armenia
Expert Mechanism on the Rights of Indigenous Peoples 2012
Geneva, 9 to 13 July 2012
1st Intervention by Mr. Armenag Aprahamian
Chief of the National Western Armenia Council Delegation at the UN
Item
4-
Regarding
Extractive
Industries
Geneva, 10 July 2012 until…
Thank
you
Mr.
Chair.
Please
allow
me
to
congratulate
you
on
your
nomination
as
Chair
and
I
would
like
to
thank
you
for
giving
us
the
honor
of
participating
in
the
Expert
Mechanism.
Whilst
we
are
looking
at
problems
regarding
extractive
industries,
we
should
be
examining
the
restricted
condition
of
free
and
prior
informed
consent
and
the
self-determination
of
the
indigenous
peoples
in
Western
Armenia
and
Anatolia.
Over two thousand kilometers of gas and oil pipelines go through our lands and territories with neither our consent nor our permission, destroying our resources, thousands of hectares of forests, archeological sites and affecting the environmental balance and our living space.
Fires and explosions regularly put the health of indigenous peoples in danger, all within the context of the war in Syria who shares a border with Turkey. Furthermore, there are hundreds of thousands of refugees braving all of these dangers, putting their own lives in danger; with indigenous women, children and elders fleeing Syria, sometimes only to die elsewhere.
Turkey has given shelter to over 35,500 Syrian refugees since March 2011
Jordan has welcomed around 140,000 refugees in 16 months
Libya is reported to have nearly 40,000 refugees
The States’ extractive industry policies and ‘infinite’ growth are bringing us to war, a war that could spread to all of Asia Minor.
This conflict has come from the non-respect of Treaties and commitments by States and companies who are still stakeholders.
Indigenous nations, particularly Armenians, Arabs, Assyrians and Kurds are very concerned and nothing can be done without their free, prior and informed consent.
A dialogue strategy for the application of international law cannot be restricted. Treaties, especially the Treaty of Sèvres and President Woodrow Wilson’s arbitrary award, should be immediately applied through a decolonization process.
I would like to call upon the UN bodies and States to address this international crisis based upon law, which is a force for peace, made up of compromise, intelligence and wisdom, with the principal strategic goal of repairing and not destroying, as destruction only leads to chaos.
Thank you.
arm -