RADIO

WESTERN ARMENIA

 

METEO EN

ARMENIE OCCIDENTALE

 

 

ACTUALITÉ

 

EUROPE

 

DOSSIERS

 

DOCUMENTS

 

INTERNATIONAL

 

POLITIQUE

 

VIDEOS

 

EVENEMENTS

 

ANNONCES

 

ARCHIVES

 

FORUM

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Circle.Am: Rating and Statistics for Armenian Web Resources

 

WAN © 2012

ԱՐԵՒՄՏԵԱՆ ՀԱՅԱՍՏԱՆ

    01 սեպտեմբեր  2012 թ,                                                Génocide des Arméniens

EMPIRE OTTOMAN: LA GENÈSE DU PROGRAMME

DE GÉNOCIDE  (1876 -1920)

MONOGRAPHIE DE 232 PAGES PUBLIÉE PAR UNE DÉCISION DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DE L’INSTITUT D’ÉTUDES ORIENTALES  DE LA RÉPUBLIQUE D’ARMÉNIE

Le Professeur et Docteur RUBEN SAFRASTYAN est  Directeur de l’Institut des Études orientales de l’Académie Nationale Arménienne des Sciences. En 2010, il fut élu membre correspondant de l’Académie Nationale Arménienne des Sciences.

Ses domaines de spécialisation incluent le turc, l’ottoman, les génocides et les études régionales. Ruben SAFRASTYAN a fondé un éditorial de périodiques académiques «The Turkic and Ottoman Studies» et «Contemporary Eurasia», ainsi qu’un éditorial de l’annuaire de l’Académie «Peoples and Countries of the Near and Middle East» (Erevan, Arménie).

Durant ces dernières années, il reçut l’Humboldt (Allemagne), le Fulbright (Etats-Unis) et l’International Policy (Hongrie) en tant que responsable de recherche et d’enseignement universitaire dans les universités de Bochum, Berkeley et Budapest.

 Dans la monographie, le processus de la genèse du programme de génocide dans l'Empire ottoman est étudié de manière approfondie dans la perspective d’études théoriques du génocide. Le livre est destiné aux spécialistes et pour des cercles plus larges de lecture publique.

 L’auteur remercie Monsieur Arménag APRAHAMIAN pour la traduction de l'arménien et sa prise en charge totale de l’édition de la présente monographie.

A l’attention de Monsieur Ruben SAFRASTYAN

 Cher Maître,

Le négationnisme des génocides fait partie intégrante du processus génocidaire, que ce soit dans le cadre de l’intention, l’organisation, l’attribution des moyens proportionnels et la négation d’une justice voire de l’existence du peuple victime surtout dans le cas de l’Arménocide.

Depuis 1965, date de la première Commémoration des victimes du génocide contre le peuple arménien, certains historiens aujourd’hui connus, par manque de moyen où parfois par la banalisation grossière de l’histoire d’un peuple et la minimisation outrancière des faits historiques, ont émis des thèses révisionnistes qui ont affecté profondément la conscience des victimes et des survivants sur leur propre histoire, sur leur comportement et sur leur droit à obtenir les réparations territoriales qui sont directement la cause principale de leur destruction physique.

Cette destruction identitaire, qui est une conséquence du génocide et de son négationnisme, fait partie intégrante du processus génocidaire comme le précise Rafael LEMKIN : "[…] par génocide, nous voulons dire la destruction d'une nation ou d'un groupe ethnique (...) En général, le génocide ne veut pas dire nécessairement la destruction immédiate d'une nation. Il signifie plutôt un plan coordonné d'actions différentes qui tendent à détruire les fondations essentielles de la vie des groupes nationaux, dans le but de détruire ces groupes mêmes […] ".

L’histoire factuelle nous montre et nous démontre ce que l’étude de la genèse d’un plan coordonné d’actions en vue de l’anéantissement d’un peuple peut être important dans le cadre de la psycho-ethnologie et du traitement que l’on peut apporter aux survivants qui, depuis des décennies tentent de répondre à une question, pourquoi ?

Que signifie le fait de reprocher à un peuple d’exister au point où un État peut réfléchir, organiser, appliquer et juger de sa complète destruction ?

Les États génocidaires doivent-ils appliquer le sacrifice des peuples autochtones pour satisfaire leur sentiment de convoitise, leur volonté dominatrice et leur croissance « infinie » ?

Comment un peuple autochtone peut-il faire l’objet d’une ressource génétique par le vol de ses enfants, pour la préservation existentielle d’un État criminel ?

Tenter de soulever la question de la genèse d’un programme de génocide consiste à se donner les moyens de déterminer l’essence même qui fait l’objet de l’intention  et de l’acte ?

Le génocide du Peuple arménien représente un Crime génocidaire presque parfait, le Crime des Crimes identifié par les quatre phases successives suivantes : le génocide biologique par le Devchirmé (la cueillette des enfants), le génocide physique (la destruction physique des populations arméniennes de leur milieu de vie naturelle) et le génocide culturel (la destruction de son patrimoine et de ses ressources génétiques) ainsi que la négation des crimes et de l’existence des survivants.

Aussi je voudrai vous présenter mes plus chaleureux remerciements pour avoir formalisé ce travail unique, exceptionnel et d’actualité de recherches historiques sur la question de la genèse des génocides dans l’Empire ottoman et de m’avoir donné la possibilité de le présenter en langue française.

Arménag APRAHAMIAN

Président du Conseil National d’Arménie Occidentale

Pour commander ce livre écrire à haybachdban@wanadoo.fr

Western Armenia News

Si vous avez apprécié cet article, vous pouvez le soutenir !