2010
թ,
Յունուար 25
Politique
Lettre ouverte à Monsieur
Alexis Govciyan
Ma réponse à Monsieur Alexis Govciyan suite aux accusations
mensongères et affabulations:
Tout d’abord, qu’est ce qu’une affabulation ? Une affabulation est
une déformation fantaisiste des faits, peut être aussi un mensonge,
une histoire inventée de toute pièce.
Qu’est ce que le mensonge ? C’est une assertion (proposition donnée
et soutenue comme vraie) contraire à la vérité énoncée pour tromper.
Nous pouvons trouver à ce terme de nombreux synonymes comme par
exemple bobard, boniment, calomnie, contrevérité, fable, faux,
feinte, hypocrisie, imposture, invention, simulacre, sournoiserie,
tromperie etc. etc. …
Et tel est bien le contenu de cette lettre.
Ce monsieur commence par affirmer qu’il a « découvert » la
conférence à l’UGAB Marseille, la semaine où elle doit avoir lieu….
Soit, malgré le fait que les annonces officielles sont bien
antérieures à la date de sa découverte et que l’organisation d’une
conférence de ce type ne se prépare pas en 48 heures, on peut se
dire que malgré sa position de directeur de l'UGAB Europe, il ne
prend
pas le temps de s’occuper des bureaux régionaux dont il devrait
avoir la charge… Je vous rappelle que l’annonce officielle sur le
site de l’UGAB Europe (dont ce Monsieur est responsable date du…
17 décembre !)
Passons aux accusations concernant Mr Aprahamian directement : il
passerait son temps à critiquer l’UGAB… moi je demande OU, QUAND,
COMMENT ? Parce qu’il est aisé de critiquer et d’affirmer une chose,
mais il est beaucoup plus difficile d’apporter les preuves de ce que
l’on avance… Connaissant le travail à fournir et ayant pour preuve
le travail fourni par Mr Aprahamian, et sachant qu’une journée ne
comptabilise que 24 heures, s’il passait « son temps » juste à
critiquer l’UGAB, comment pourrait-il faire pour mener à terme le
travail qu’il nous fourni ? Comment l’Assemblée des Arméniens
d’Arménie Occidentale aurait-elle pu accéder à l’ONU ? Plus
concrètement, est-ce qu'être en désaccord avec une personne
signifierait que les
décisions et actes d’une personne morale sont considérés comme étant
« passer son temps à critiquer » ? N’est il pas démocratique de
s’exprimer en argumentant ? N’omettons pas l’argumentation !
Prouver qu’une personne physique ou morale est dans le faux en
argumentant est honorable, insulter et critiquer gratuitement l’est
beaucoup moins…
Il se permet de dire que Mr Aprahamian, notre représentant et le
représentant des Combattants d’Artsakh en France « n’a
aucune légitimité ni connaissance pour parler de ces problèmes
complexes qui nécessitent une approche responsable ».
Parlons de la légitimité… Qui doit être le plus légitime ? Un homme
comme Mr Aprahamian qui se rend REGULIEREMENT sur le terrain pour
constater, référencer, étudier, débattre, aider et nous rendre
compte de la situation, ou une personne qui n’y a jamais mis les
pieds ? Qu’il nous PROUVE que lui-même serait légitime, qu’il s’est
rendu sur le terrain, et là encore je demande OU, QUAND, COMMENT, ET
surtout POURQUOI, il ose mettre en doute la connaissance du terrain
et de la situation ? Sachant que la conférence s’est basée sur UNE
ETUDE COMPLETE DE 2009 DU C.N.A, je me demande sur quoi pourrait se
baser Mr Govciyan pour pouvoir être à même de juger de la situation
de nos Compatriotes du Djavakhk (que nous, nous soutenons comme être
peuple Autochtone alors que d’autres les enchaines à une situation
de MINORITE en GEORGIE).
Une approche « responsable » ? Parlons-en ! Est-ce une manière
RESPONSABLE de traiter nos frères du Djavakhk que de les placer en
minorité et d’occulter la déclaration faite de création du Conseil
National Arménien du Djavakhk de 2008 !
« La
question Géorgienne suivie avec grande prudence par l’Arménie, le
CCAF et les autres Grandes Organisations » :
Mr Govcyian serait-il membre du gouvernement et du ministère de la
R.A, chargé des relations avec l’état Géorgien ? Ha bon, qu’il en
apporte la preuve et qu’il apporte la preuve de sa légitimité de
parler au nom et du gouvernement de la RA et au nom des « grandes
associations » (et j’aimerai avoir des précisions au sujet de ces
associations si grandes que leur point de vu pourrait influencer
l’état Géorgien)! Il parle du CCAF et des « autres grandes
organisations »… Où sont-elles, que font-elles et qu’ont-elles fait
jusqu’à ce jour ? De quand date leur dernier rapport ? Qui s’est
rendu sur place ? Ont-elles opté pour une
défense collective du peuple arménien et des Arméniens du Djavakhk,
où ont-elles simplement essayé d’avoir une main mise sur un sujet
individuel pensant que leur position tardive sur ce sujet
pourrait non pas influencer le gouvernement Géorgien mais plutôt les
tendances et opinions des Arméniens en France ?
Passons à l’accusation plus que grave dont, non seulement est
victime Mr Aprahamian mais également l’ensemble des personnes
(délégués nationaux, régionaux, membres) et qui sont touchés
directement : nous serions des « extrémistes
en tout »…
Ce Monsieur aura beau avoir un "parcours scolaire de renom",
l’emploi de ce terme montra une fois de plus qu’éducation n’est pas
synonyme d’intelligence. L’extrémisme est, par définition, un
comportement politique consistant à défendre les positions les plus
radicales d’une idéologie ou d’une tendance… Je ne considère
absolument pas qu'affirmer son identité en tant qu’ARMENIEN soit
un extrémisme ! Je ne considère absolument pas que CONSTRUIRE UN
AVENIR POUR LES ARMENIENS AU DJAVAKHK soit un extrémisme ! Je ne
considère absolument pas que DEFENDRE MES DROITS PAR LE BIAIS DU
DROIT INTERNATIONAL EXISTANT soit un extrémisme ! Si l’on part de ce
principe, l’ensemble des membres responsables de l’ONU seraient des
extrémistes ? Le droit international et les droits de l’Homme
seraient des « droits extrémistes » ? Non, bien sur que non,
défendre ses droits et les droits de l’Homme n’est pas un acte
extrémiste et il le sait ! Se laisser aveugler par la jalousie et
l’orgueil peut mener à se discréditer, et ce Monsieur au vu de ce
courrier n’a vraiment besoin de personne pour le faire… Par contre,
comment pouvons-nous qualifier son acte ? Comment pouvons-nous
qualifier le fait de vouloir empêcher l’accès à l’information
d’étudiants ? Où pouvons-nous voir des exemples de droits à
l’information bafoués ?
Parce que, si nous prenons en référence l’objet de l’UGAB Europe, nous
retrouvons : « L’UGAB
Europe, établie le 1er janvier 2008 à l’initiative du Conseil
Central de l’Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB),
coordonne et développe les activités paneuropéennes de l’UGAB, dont
d’importantes initiatives dans des domaines aussi divers que la
recherche universitaire, la conservation et la valorisation du
patrimoine, la culture, l’éducation, l’enseignement de la
langue, les politiques européennes, la formation de cadres
associatifs, les enfants et la jeunesse. »
Hors, quels sont
les régimes limitant l’accès à l’éducation et à l’information : des
régimes dictatoriaux ! Une dictature étant un
régime
politique
dans
lequel
tous
les
pouvoirs
sont
entre
les
mains
d'une
seule
personne,
nous pouvons donc sans doute possible et au vu de la teneur du
courrier de ce monsieur, considérer qu’il à voulu agir en dictature,
tout simplement parce que, ce sont bien les étudiants qui ont sollicité
la conférence et non pas l’inverse, parce qu’il a, par orgueil et
par convenance PERSONNELLE (la décision étant unilatérale), tenté
d’interférer dans le vouloir, l’envie de savoir et d’apprendre
d’étudiants. Vouloir intervenir en pouvoir suprême est un acte
contraire à toute liberté et démocratie, une sanction éventuelle
des étudiants deviendrait comparable à un acte de despotisme !
Les propos de Mr
Govcyian en ce qui concerne le passage « le titre ronflant de
Conseil National Arménien », peuvent nous laisser à
juste titre
plus que scandalisés… Il vous a été rappelé dans mon précédent
message que le représentant de l’Arménie Occidentale et du Conseil
National Arménien en 1919-1920 fut Mr Boghos Nubar Pasha, fondateur
et mécène de L’UGAB… Considérerait-il donc Monsieur Nubar comme
étant extrémiste ? Dans ce cas, considère-t-il le Général Andranik
comme extrémiste ? Allons plus loin, bon nombre de Combattants d’Artsakh
faisant parti du Conseil National Arménien, les considère-t-il
également comme extrémistes ? Mais alors que fait-il à la place de
Président de L’UGAB EUROPE ? Comment, ne sait-il pas le Conseil
National Arménien en Arménie Occidentale, existe depuis 1914 ?
Faut-il aussi lui rappeler l’histoire et refaire son éducation ?
Faut-il lui rappeler que la place qui lui a été offerte d’être
représentant de l’UGAB lui octroie non pas un pouvoir décisionnel
'unilatéral' mais avant tout un devoir de mémoire concernant
l’histoire de l’UGAB ? Où s’est-il bien laissé emporter par des
sentiments orgueilleux et mesquins, tentative désespérée pour que
les étudiants ne puissent pas ouvrir leur esprits et prendre
conscience de la dangerosité de certains faits et actes en ce qui
concerne notre peuple ? Car tout le problème est bien là… L’accès à
l’information et au savoir ouvre l’esprit, fait prendre conscience,
et peut être que la destruction du carcan intellectuel dans lequel
se trouve la jeunesse nuirait fortement à la pérennité de certaines
idéologies que je qualifierai de tronquées.…
Quand à
l’accusation de vouloir s’immiscer dans des associations lui
appartenant (je cite : « souhaite
s'immiscer dans nos associations »),
je vous rappelle qu’il y a de cela cinq ans on ne donnait pas au
C.N.A et à l’Assemblée des Arméniens d’Arménie Occidentale, 6 mois
d’existence avant de disparaitre. Or, nous sommes toujours bien
présents, les demandes d’inscription affluant des quatre coins du
monde, on aura eu beau nous traiter de secte, de cirque, d’illuminés
et d’avatars nous sommes sur le terrain en permanence, notre
influence n’est plus à prouver, et nous sommes bien les seuls à
avoir la fierté de représenter notre peuple comme peuple autochtone
et non plus comme une minorité. Nous n’avons eu « besoin » d’aucune
association en particulier, et notre porte est ouverte à l’ensemble
de nos compatriotes, quelque soit sa tendance politique, sa
religion, sa position sociale et son lieu de résidence, préférant à
ce genre de discrimination négative, la mise en avant de la fierté de
ses racines
et de l’affirmation de son identité.
Je terminerai
cet article par une précision : mon but n’est pas de faire le
procès d’intention d’une personne suite à un sentiment personnel.
Loin de là mon idée et le but fixé. Je tenais juste à démontrer
point par point, concrètement argumentations à l’appui, qu’il ne
suffit pas d’interdire, d’insulter et de tenter de discréditer pour
« être » et « pouvoir ». Bien au contraire.
Je vous ai apporté
l’ensemble des éléments vous permettant de juger le bien fondé de
notre démarche et teneur de mes propos, le but étant de défendre
notre travail et les personnes effectuant ce travail.
Clôturons sur
une note positive : fonctionnant dans un système démocratique et
laissant toujours la place à la liberté d’expression, je laisse une
porte ouverte sur le dialogue, et je suis même prête à offrir le
billet de train à Mr Govciyan dans le cas ou il serait prêt à
participer à une table ronde sur Marseille et en ma présence sur un
thème comme par exemple :
‘L’intolérance et l’atteinte à la liberté d’expression en France’.
Salutations
patriotiques à tous
Mme AVANESSIAN-MARKARIAN
Caroline
Déléguée à
l’Assemblée des Arméniens d’Arménie Occidentale
http://armenie-occidentale.forumactif.fr/justice-f18/le-pecher-d-orgueil-ou-les-affabulations-d-alexis-t1171.htm
http://www.haybachdban.org/Armenie-Occidentale/dossiers/Djavakhk/Javakhk2006.htm
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