Le 18.12.05
Le 14 Décembre 2005, l'Armée azerbaïdjanaise
décide d'envoyer un bataillon composé de 200 soldats,
afin de détruire définitivement le cimetière
arménien de Djugha, au bord du fleuve Arax,
réunissant plusieurs milliers de Khatchkars,
pierre tombale arménienne.
Le Conseil National Arménien dénonce avec
fermeté les actes de barbarie en direction de la
destruction du patrimoine national arménien au
Nakhitchévan.
Non contente de nier la réalité de l’existence
des Arméniens au Nakhitchévan, l’Azerbaïdjan
poursuit le nettoyage ethnique et sa position
de criminel en détruisant toutes traces
plusieurs fois séculaires des Arméniens au Nakhitchévan, il ne
peut y avoir de nettoyage ethnique contre un
peuple qui n'existe pas, effaçant ainsi le crime
et son objet, pour atteindre pleinement
l'objectif ethnocidaire : ce peuple ne doit plus
exister... ce peuple n'existe pas... ce peuple
n'a jamais existé. Le révisionnisme et la
destruction du patrimoine achèvent le crime ; il
en constitue la seconde phase en effaçant un
groupe ethnique de l'histoire de l'humanité.
Convaincu du fait que les biens culturels sont
aussi, des témoins irremplaçables de la culture
et de l’identité d’un peuple, de son existence
et de son développement.
Le négationnisme du Génocide des
Arméniens et la destruction du patrimoine
national arménien, ayant principalement trois
objectifs:
1. Prouver que l’Arménie Occidentale et le
Nakhitchévan n’ont jamais été le berceau et la
patrie des Arméniens,
2. Prouver que les Arméniens n'existaient pas en
Arménie occidentale et au Nakhitchévan,
3. Prouver qu’aucun génocide n’a pu être commis
en Arménie Occidentale et au Nakhitchévan,
puisque soi-disant les Arméniens n'existaient
pas.
Convaincu qu’un tel acharnement sur
les sépultures arméniennes, démontré par des
films et photos, est l’expression de l’entretien
d’une haine au sein de l’Armée azerbaïdjanaise.
Le Conseil National Arménien soutiendra
toutes procédures et recours visant à porter
devant les tribunaux internationaux et la Cour
Européenne des Droits de l’Homme, les criminels,
afin de faire valoir les droits des Arméniens du Nakhitchévan.
Transmet cette décision à l’ONG « Pahapan »
et recommande qu’elle se mette en rapport dans les
meilleurs délais avec l’Union des Arméniens du
Nakhitchevan et son Président M. R.
H.
Le Conseil National Arménien
Nakhitchevan
RESOLUTION FOR THE
IMPLEMENTATION OF HUMAN RIGHTS AND THE
RETURN OF ARMENIAN REFUGEES TO
NAKHITCHEVAN
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