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LE NAKHIDCHEVAN
Le 16.02.06
COMMUNIQUÉ
Le
Conseil National Arménien,
adresse ses remerciements
au Président du Parlement
européen Monsieur Josep_Borell
Fontelles concernant le vote de
la
Résolution ci-joint,
incluant une condamnation ferme
de la politique de destruction
du patrimoine arménien au
Nakhidjevan par l'Armée Azérie
et incluant par les Articles 1,2,3,4,7,et
8 (cf. ci-joint), un
traitement équilibré et sans
équivoque en direction des
réfugiés arméniens du
Nakhidchevan, de l'Artsakh (Chahoumian,
Artsakh du Nord, Karvadjar et
Artsakh du Sud) et les réfugiés
de Bakou, Kirovabad et Soumgait.
Le Parlement
européen
,
— vu ses
résolutions des
9 juin 2005(1)
et 27 octobre
2005(2)
sur
l'Azerbaïdjan,
— vu sa
résolution du
19 janvier 2006
sur la politique
européenne de
voisinage(3)
,
— vu ses
résolutions
antérieures sur
le Caucase
méridional et en
particulier, sa
résolution du
11 mars 1999 sur
l'appui au
processus de
paix dans la
région du
Caucase(4)
et sa
recommandation
du
26 février 2004
à l'intention du
Conseil sur la
politique de
l'Union
européenne à
l'égard du
Caucase du Sud(5)
,
— vu la
décision prise
par le Conseil
le 14 juin 2004
d'inclure tant
l'Arménie que
l'Azerbaïdjan
dans le cadre de
la politique
européenne de
voisinage, en
particulier aux
fins de
promouvoir des
relations de bon
voisinage, grâce
en particulier
au respect des
minorités,
— vu les
obligations
contractées par
l'Azerbaïdjan et
l'Arménie envers
le Conseil de
l'Europe, en
particulier par
le biais de la
Convention
culturelle
européenne, du
texte révisé de
la Convention
européenne pour
la protection du
patrimoine
archéologique et
de la Convention
cadre pour la
protection des
minorités
nationales,
qu'ils ont été
ratifiés et
qu'ils se sont
engagés à
respecter,
— vu la
Convention de
l'UNESCO pour la
protection des
biens culturels
en cas de
conflit armé,
signée à La Haye
en 1954 et son
Protocole
de 1954,
auxquels
l'Arménie et
l'Azerbaïdjan
adhèrent tous
deux, et qui est
applicable aux
territoires
occupés,
— vu la
déclaration de
l'UNESCO de 2003
sur la
destruction
intentionnelle
du patrimoine
culturel, par
laquelle la
communauté
internationale
reconnaît
l'importance de
la protection du
patrimoine
culturel et
réaffirme son
engagement de
lutter contre
toute forme de
destruction
intentionnelle
de manière à
transmettre cet
héritage
culturel aux
générations
suivantes,
— vu le rapport
du Conseil
international
des monuments et
des sites
(ICOMOS)(6)
et le rapport
provisoire de la
Commission des
droits de
l'homme des
Nations unies
sur la question
de la liberté de
religion ou de
conviction(7)
,
— vu l'article
115, paragraphe
5, de son
règlement,
A. considérant,
selon les
allégations de
l'Arménie, que
les forces
azerbaïdjanaises
se sont livrées
en novembre 1998
et décembre 2002
à des campagnes
de destruction
du cimetière
arménien de
Djulfa dans la
région de
Nakhichevan;
considérant que
les destructions
les plus
récentes ont eu
lieu en décembre
2005, comme en
atteste la vidéo
récente tournée
par les
autorités
arméniennes;
B. considérant
que ces actions
ont donné lieu à
de nombreuses
réactions de la
part de la
communauté
internationale;
considérant que
l'Azerbaïdjan
n'a pas apporté
de réponse aux
enquêtes
réalisées par
M. Abdelfattah
Amor, ancien
rapporteur
spécial des
Nations unies,
sur les
événements de
novembre 1998 et
décembre 2002,
C. considérant
que de graves
accusations ont
été formulées à
l'encontre des
autorités
azerbaïdjanaises,
qui auraient été
associées à la
destruction des
ces monuments,
D. soulignant
le caractère
exceptionnel de
ce site
archéologique,
sanctuaire qui
abritait encore
6 000 croix
"khatckhars"
sculptées dans
la pierre,
témoignant de la
spécificité de
l'art religieux
arménien et
attestant de la
diversité
ethnique et
culturelle de la
région,
E. considérant
que la
destruction ou
la profanation
de tout monument
ou objet
relevant du
patrimoine
culturel,
religieux ou
national viole
les principes de
l'Union
européenne,
F. considérant
que cette
destruction
intervient dans
le contexte du
conflit gelé
entre l'Arménie
et l'Azerbaïdjan
sur le
territoire du
Haut-Karabakh,
G. considérant
que les
négociations sur
le Haut-Karabakh
pourraient
connaître
prochainement
une issue
favorable et
qu'un accord sur
les principes du
règlement du
conflit pourrait
être trouvé
malgré l'absence
de résultats de
la rencontre de
Rambouillet
entre les
présidents de
l'Arménie et de
l'Azerbaïdjan,
les 10 et 11
février 2006,
H. rappelle que
la Politique
européenne de
voisinage vise à
instaurer un
partenariat
privilégié avec
l'Azerbaïdjan et
l'Arménie sur la
base de valeurs
communes,
comprenant le
respect des
minorités et de
leur patrimoine
culturel;
1. condamne
avec force la
destruction du
cimetière de
Djulfa et celle
de tous les
sites
d'importance
historique qui
ont eu lieu sur
les territoires
arménien ou
azerbaïdjanais
et condamne
toute action
analogue qui
cherche à
détruire le
patrimoine
culturel d'une
population;
2. invite le
Conseil et la
Commission à
signifier aux
gouvernements
arménien et
azéri qu'ils
doivent à tout
prix s'efforcer
de mettre un
terme à la
pratique de
l'épuration
ethnique qui a
entraîné de
telles
destructions et
de trouver les
moyens de
faciliter le
retour
progressif des
réfugiés et des
personnes
déplacées;
3. demande
instamment aux
gouvernements
arménien et
azéri qu'ils
respectent leurs
engagements
internationaux –
notamment en ce
qui concerne le
patrimoine
culturel – et en
particulier,
ceux qui
découlent de
leur adhésion au
Conseil de
l'Europe et de
leur intégration
dans la
Politique
européenne de
voisinage;
4. souligne que
le respect des
droits des
minorités y
compris de
l'héritage
historique,
religieux et
culturel est un
préalable au
développement
effectif et
véritable de la
Politique
européenne de
voisinage,
laquelle doit
également
favoriser
l'établissement
de relations de
bon voisinage
entre tous les
pays concernés;
5. demande
instamment que
l'Azerbaïdjan
autorise sur son
territoire
l'envoi de
missions de
surveillance et
de protection du
patrimoine
archéologique,
en particulier
du patrimoine
arménien, par
exemple l'envoi
d'experts
collaborant avec
l'ICOMOS, et
autorise
également une
délégation du
Parlement à se
rendre en visite
sur le site
archéologique de
Djulfa;
6. appelle les
gouvernements
arménien et
azéri à
respecter les
engagements
internationaux,
en particulier
dans le domaine
culturel et de
la conservation
du patrimoine,
qu'ils ont pris
dans le cadre de
leur
participation à
des instances
internationales
telles que
l'UNESCO et le
Conseil de
l'Europe, et les
exhorte à tout
mettre en œuvre
pour protéger le
patrimoine
archéologique,
historique et
culturel présent
sur leur
territoire, en
vue d'empêcher
la destruction
d'autres sites
menacés;
7. invite la
Commission et le
Conseil à
intégrer une
clause sur la
protection des
sites
archéologiques
ou historiques
précieux de ces
territoires dans
les plans
d'action
actuellement en
cours de
discussion dans
le cadre de la
Politique
européenne de
voisinage;
8. invite la
Commission et le
Conseil à
subordonner la
mise en œuvre
des plans
d'action de la
Politique
européenne de
voisinage au
respect, par
l'Azerbaïdjan et
par l'Arménie,
de principes
universellement
acceptés et en
particulier, en
leur qualité de
membres du
Conseil de
l'Europe, de
leurs
obligations au
regard des
droits de
l'homme et des
minorités et
invite la
Commission et le
Conseil à
intégrer dans
ces plans
d'action des
dispositions
spécifiques
portant sur la
protection du
patrimoine
culturel des
minorités;
9. charge son
Président de
transmettre la
présente
résolution au
Conseil, à la
Commission, aux
parlements et
gouvernements
des États
membres, au
gouvernement et
au Président de
l'Arménie, au
gouvernement et
au Président de
l'Azerbaïdjan,
ainsi qu'aux
assemblées
parlementaires
de l'OSCE et du
Conseil de
l'Europe, au
Directeur
général de
l'UNESCO et au
Secrétaire
général des
Nations unies.
COMMUNIQUÉ
Le
Conseil National Arménien,
adresse ses remerciements à
Madame
Marie Anne Isler Béguin pour son
intervention appuyée en
direction de l'article 67 de la
Résolution sur la politique
européenne de voisinage votée le
19 Janvier 2006.
http://www.maib.info/1/article.php3?id_article=308
Intervention (pdf)
Rappel
Strasbourg (France), le 19
janvier 2006
–
Le Parlement européen a adopté
ce jour une résolution sur la
politique européenne de
voisinage, politique au sein de
laquelle le Sud-Caucase a été
intégré en février 2004.
COMMUNIQUÉ
Le
Conseil National Arménien remercie à M. Charles Tannock
(PPE-DE, Royaume-Uni)
pour avoir su prendre en
considération et à juste valeur,
une situation de violence
aveugle à l'encontre du
patrimoine arménien au
Nakhidchevan. Nous adressons
aussi nos remerciements à
l'ensemble des députés ayant
soutenu cette résolution.
Le moment est donc venu de
prendre en compte la situation
des réfugiés arméniens du
Nakhidchevan.
Le
23.01.06
COMMUNIQUÉ
Le
Conseil National Arménien prend
acte de la prise en
considération par le parlement
européen dans sa
Résolution
sur la politique européenne de
voisinage (2004/2166(INI))
du 19 Janvier 2006 (art. 67cf.
ci-joint),
démontrant l’agression et les
actes de violence des autorités
azéries, et invitant ces mêmes
autorités à mettre fin à leurs
méthodes expéditives de
destruction des Arméniens et de
leur patrimoine culturel au Nakhidchevan..
Ce
serait donc dans un esprit de
réconciliation et de paix
durable, dans le respect des
droits de l’Homme et de la
Charte des Nations Unies que
nous devrions aborder l’avenir.
C’est pourquoi, le Conseil
National Arménien, dans une
seconde Résolution consacrée aux
droits des réfugiés arméniens du
Nakhidchevan, exhorte le
Conseil de l’Europe, après
plusieurs décennies de nettoyage
ethnique, d’user de son
influence, dans un esprit de
dialogue et d’ouverture, afin de
soutenir le retour des réfugiés
arméniens au Nakhidchevan et
afin qu’ils puissent retrouver
leurs biens, leurs maisons,
leurs cimetières, leurs écoles
et leurs églises.
Le Conseil National Arménien
Le Parlement
européen
,
— vu l'article
I-57 du traité
établissant une
Constitution
pour l'Europe,
qui n'est pas en
vigueur et n'a
pas encore été
ratifié,
concernant
l'Union et son
voisinage,
— vu le
règlement (CE)
n° 1260/1999 du
Conseil du 21
juin 1999
portant
dispositions
générales sur
les Fonds
structurels(1)
et la
proposition de
la Commission en
vue d'un
règlement du
Conseil portant
dispositions
générales sur le
Fonds européen
de développement
régional, le
Fonds social
européen et le
Fonds de
cohésion (COM(2004)0492),
— vu la
communication de
la Commission au
Conseil et au
Parlement
européen
intitulée
"L'Europe
élargie -
Voisinage: un
nouveau cadre
pour les
relations avec
nos voisins de
l'Est et du Sud"
(COM(2003)0104),
son document
d'orientation en
matière de
politique
européenne de
voisinage (PEV)
(COM(2004)0373),
sa proposition
concernant un
instrument
européen de
voisinage et de
partenariat (COM(2004)0628),
sa communication
sur les premiers
plans d'action
dans le cadre de
la PEV (COM(2004)0795)
et les plans
d'action pour
l'Ukraine, la
Moldova, Israël,
la Jordanie, le
Maroc,
l'Autorité
palestinienne et
la Tunisie,
— vu le plan
concernant
l'Ukraine
(ci-après
dénommé le "plan
Ferrero-Waldner/Solana
en dix points),
approuvé par le
Conseil de
coopération
UE-Ukraine le
21 février 2005,
— vu la
stratégie
européenne de
sécurité,
dénommée "Une
Europe sûre dans
un monde
meilleur",
adoptée par le
Conseil européen
le 12
décembre 2003,
— vu le
deuxième plan
d'action pour la
dimension
septentrionale
(2004-2006), tel
qu'approuvé par
le Conseil
européen de
Bruxelles les 16
et 17 octobre
2003,
— vu ses
résolutions du
20 novembre 2003(2)
et du
16 novembre 2005(3)
sur la dimension
septentrionale,
— vu les
conclusions de
la IVe
réunion
ministérielle
sur la dimension
nordique qui
s'est tenue à
Bruxelles le
21 novembre
2005,
— vu sa
résolution du
27 octobre 2005
sur le processus
de Barcelone
revisité(4)
,
— vu le
partenariat
stratégique avec
la région
méditerranéenne
et le
Moyen-Orient,
entériné par le
Conseil européen
le 18 juin 2004,
— vu la
communication de
la Commission au
Conseil et au
Parlement
européen
intitulée
"Donner une
nouvelle
impulsion aux
actions menées
par l'UE dans le
domaine des
droits de
l'homme et de la
démocratisation,
en coopération
avec les
partenaires
méditerranéens"
(COM(2003)0294),
— vu la
résolution du
15 mars 2005
relative aux
questions
économiques et
financières, aux
affaires
sociales et à
l'éducation,
adoptée par la
première
Assemblée
parlementaire
euro-méditerranéenne
réunie au Caire,
— vu le rapport
sur le
développement
humain dans le
monde arabe
relatif à 2004,
intitulé "Vers
la liberté dans
le monde arabe"
et daté du 5
avril 2005,
publié par le
Programme des
Nations unies
pour le
développement (PNUD),
— vu le rapport
de la délégation
du Parlement
européen envoyée
pour observer
les élections du
président de
l'Autorité
palestinienne,
du 7 au
10 janvier 2005,
— vu ses
résolutions du
13 janvier 2005
sur les
résultats des
élections en
Ukraine(5)
, du
24 février 2005
sur les
élections en
Moldavie(6)
et du
10 mars 2005 sur
la situation au
Liban(7)
,
— vu sa
résolution du
20 novembre 2003
intitulée
"L'Europe
élargie -
Voisinage: un
nouveau cadre
pour les
relations avec
nos voisins de
l'Est et du Sud"(8)
,
— vu sa
résolution du
11 juin 2002 sur
les relations
entre l'Union
européenne et
l'Union du
Maghreb arabe:
mise en œuvre
d'un partenariat
privilégié(9)
,
— vu sa
résolution du 28
avril 2005 sur
le rapport
annuel sur les
droits de
l'homme dans le
monde en 2004 et
la politique de
l'Union en
matière de
droits de
l'homme(10)
,
— vu ses
précédentes
résolutions sur
les régions et
pays voisins de
l'Union en cours
d'élargissement,
— vu l'article
45 de son
règlement,
— vu le rapport
de la commission
des affaires
étrangères (A6-0399/2005),
A. considérant
que
l'élargissement
de l'Union
intervenu le 1er
mai 2004 a
modifié les
frontières
extérieures de
celle-ci, qui,
depuis lors,
compte de
nouveaux
voisins,
B. considérant
qu'il n'est pas
dans l'intérêt
de l'Union
élargie
d'établir de
nouvelles lignes
de séparation au
moyen de
frontières
extérieures
cloisonnées et
qu'il convient
donc de
poursuivre une
stratégie pour
les relations
avec ses voisins
de l'Est et du
Sud afin de
mettre en place
et de développer
un espace commun
de paix, de
stabilité, de
sécurité, de
respect des
droits de
l'homme, de
démocratie,
d'état de droit
et de
prospérité,
C. considérant
qu'il est dans
l'intérêt de
l'Union de
contribuer à
l'évolution
démocratique de
ses voisins et
que le
développement de
la PEV dépend en
grande partie de
la volonté des
États voisins et
de leurs peuples
de partager les
mêmes valeurs
que celles qui
sont à la base
de l'Union,
D. considérant
que la PEV
devrait avoir
l'objectif
ambitieux de
proposer aux
pays partenaires
des relations
privilégiées,
afin de leur
permettre de
participer
activement aux
actions de l'UE,
E. considérant
que la PEV
inclut, d'une
part, les pays
européens
auxquels les
traités en
vigueur
reconnaissent,
en principe, le
droit de poser
leur candidature
à l'adhésion à
l'Union et,
d'autre part,
des pays qui
sont des voisins
et des
partenaires de
longue date de
l'Union, mais ne
peuvent pas y
adhérer;
considérant que
ce fait n'influe
aucunement sur
le droit des
pays européens
précités de
solliciter leur
adhésion à
l'Union,
F. considérant
que tous les
voisins,
indépendamment
de la question
de leur
éventuelle
adhésion, ont un
droit égal à
établir des
relations
privilégiées
avec l'Union,
fondées à la
fois sur
l'intérêt commun
et sur des
valeurs
communes, en
fonction de
leurs propres
ambitions,
G. considérant
qu'il existe,
sous forme
d'îles situées
dans l'Océan
atlantique, un
certain nombre
de régions
insulaires de
l'Union
européenne très
périphériques
qui sont
néanmoins liées
au continent
européen, ce qui
soulève des
problèmes
spécifiques dans
le cadre de la
PEV, du fait que
ces îles ont
elles-mêmes, à
proximité, des
voisins sous
forme d'îles
n'appartenant
pas à l'UE avec
lesquelles elles
partagent des
liens
historiques
communs,
H. considérant
que la capacité
d'absorption de
l'Union figure
parmi les
critères de
Copenhague,
I. considérant
que la
"révolution des
roses" en
Géorgie et la
"révolution
orange" en
Ukraine ont
montré la
volonté des
peuples de ces
pays de
participer à la
construction de
l'Europe sur la
base des valeurs
communes
indiquées dans
le traité
établissant une
Constitution
pour l'Europe,
J. considérant
que l'Union
devrait faire
tout ce qui est
en son pouvoir
pour soutenir le
retour du
Belarus au sein
de la communauté
démocratique
afin qu'il
devienne un
partenaire
stable et
prospère,
K. considérant
que l'Union n'a
pas tiré
pleinement parti
de son
partenariat
stratégique avec
la Russie afin
de résoudre le
conflit en
Transnistrie,
l'une des
principales
raisons de la
profonde crise
économique que
traverse la
Moldova,
L. considérant
que les progrès
marqués par la
paix sur le
continent
européen et dans
son voisinage
immédiat servent
les intérêts de
l'Union et
qu'elle doit
donc contribuer
à la résolution
des conflits en
Transnistrie, en
Ossétie du Sud,
en Abkhazie, au
Haut-Karabakh et
en Tchétchénie,
ce qui requiert
une coopération
étroite avec la
Russie et
l'Ukraine, ainsi
qu'à la
résolution des
conflits au
Moyen-Orient et
dans le Sahara
occidental,
M. considérant
que le mouvement
de libération du
Liban et les
élections libres
en Palestine ont
également été
soutenus par un
esprit de
liberté et de
démocratie,
N. soulignant
le rôle positif
essentiel joué
par des
institutions
telles que le
Conseil de
l'Europe,
l'Organisation
pour la sécurité
et la
coopération en
Europe (OSCE) et
les Nations
unies en matière
de prévention,
de gestion et de
résolution des
crises
politiques et
militaires dans
de nombreuses
régions
d'Europe, grâce
essentiellement
à leurs
capacités et
instruments qui
viennent
compléter ceux
de l'Union,
O. considérant
que, lors de
leur sommet du
22 avril 2005 à
Chisinau, les
pays coopérant
dans le cadre du
GUAM (Géorgie,
Ukraine,
Azerbaïdjan et
Moldova) ont
clairement
exprimé le
souhait
d'intensifier
leur coopération
avec l'Union,
P. considérant
que, le 31 mai
2003, l'Union et
son voisin la
Russie ont
décidé de
continuer à
renforcer leur
partenariat
stratégique
reposant sur les
mêmes valeurs
que la PEV et
décidé la
création de
quatre espaces
communs, ce qui
doit à présent
aboutir à des
résultats
concrets,
Vers des accords
de voisinage
européens
1. déclare
qu'un engagement
actif et concret
en faveur de
valeurs communes
en matière
d'état de droit,
de bonne
gouvernance, de
respect des
droits de
l'homme et des
libertés
fondamentales,
de démocratie et
des principes
d'une économie
sociale de
marché
transparente
ainsi que du
développement
durable
constitue un
préalable
indispensable à
l'objectif de
relations de
voisinage avec
les voisins de
l'Union;
2. souligne son
objectif de ne
pas se contenter
du statu quo,
mais d'engager
l'Union à
soutenir les
aspirations des
populations des
pays voisins à
bénéficier
pleinement de la
liberté
politique, de la
démocratie et de
la justice,
ainsi que du
développement
économique et
social, en
utilisant tous
les moyens
diplomatiques,
financiers et
politiques
disponibles;
3. se déclare
en faveur de
l'élargissement
de l'Union sur
la base des
traités et
conformément aux
décisions du
Conseil
européen;
souligne que le
processus
d'élargissement
doit
s'accompagner
d'une politique
de voisinage
ambitieuse,
solide et
flexible pour
les pays
européens qui ne
sont pas
actuellement des
États membres de
l'Union et qui
ne peuvent pas
encore ou qui ne
souhaitent pas
adhérer à
l'Union, mais
qui s'inspirent
des valeurs de
l'Union et
veulent
participer au
projet européen;
4. souligne que
le traité de
Nice ne
constitue pas
une base
acceptable pour
de nouvelles
décisions
concernant
l'adhésion de
nouveaux États
membres et
insiste donc
pour que les
réformes
nécessaires
soient mises en
œuvre dans le
cadre du
processus
constitutionnel;
5. souligne que
la PEV devrait
être adaptée aux
besoins des
différents pays
auxquels elle
s'applique et
non se présenter
comme une
politique à
"taille unique";
6. souligne la
nécessité
d'établir des
modalités de
suivi et d'être
prêt à limiter
ou à suspendre
l'aide, voire à
révoquer des
accords avec les
pays qui ne
respectent pas
les normes
européennes et
internationales
de respect des
droits de
l'homme et de la
démocratie et
invite la
Commission à
engager une
politique
vigoureuse de
soutien aux
forces
démocratiques de
ces pays
voisins, en
particulier en
garantissant
l'accès à des
médias et à des
informations à
caractère
indépendant;
7. invite la
Commission à
définir la
finalité de la
PEV et des
priorités
claires pour
celle-ci, et à
fixer de la
sorte des
critères pour
l'évaluation des
résultats, et
salue l'idée de
proposer, à
l'issue du
processus de la
PEV, un accord
de voisinage
européen aux
pays qui ne
demandent pas à
adhérer à
l'Union, mais se
sont rapprochés
de l'acquis de
celle-ci;
demande à la
Commission de
proposer et de
développer des
politiques
spécifiques
visant à étendre
dans la mesure
du possible la
PEV aux États
insulaires de
l'Atlantique
voisins de
régions
périphériques de
l'UE limitrophes
du continent
européen,
lorsque des
questions
particulières de
proximité
géographique,
d'affinité
culturelle et
historique et de
sécurité
mutuelle peuvent
être
d'actualité;
8. juge
opportun qu'un
tel accord de
voisinage puisse
encourager des
avancées
progressives
vers le plein
accès au marché
intérieur et la
coopération dans
le cadre de la
politique
étrangère et de
sécurité commune
(PESC), ce qui
suppose une aide
financière et
technique
appropriée de la
part de l'Union;
estime également
nécessaire de
permettre une
coopération
étroite en
matière de
justice et
d'affaires
intérieures, qui
doit aussi
figurer dans les
plans d'action,
afin de
collaborer
étroitement en
matière de
défense des
droits de
l'homme, de
lutte contre le
trafic de
drogue, d'armes
et la traite des
êtres humains,
de lutte contre
le terrorisme et
la criminalité
organisée, ainsi
qu'en matière de
politique
d'asile et de
visa et
d'immigration;
9. invite le
Conseil à
renforcer le
dialogue avec
les différents
pays partenaires
de la PEV en les
invitant le cas
échéant à une
participation
dans des
domaines
d'intérêt mutuel
présentant de
l'importance
pour l'Union
européenne,
comme la PESC,
ainsi qu'en
invitant des
représentants ne
possédant pas de
droit de vote à
des débats de
groupes de
travail du
Conseil dans des
domaines
appropriés,
notamment la
lutte contre le
terrorisme
(COTER), la
coopération
internationale
au développement
(CODEV), les
droits de
l'homme (COHOM),
les
organisations
internationales
(CONUN), etc.;
10. estime
qu'une part
essentielle de
tout accord de
voisinage
européen devrait
être consacrée à
la gestion
commune des
frontières entre
chaque pays
voisin et
l'Union afin
d'assurer, non
seulement la
sécurité des
frontières, mais
aussi le
développement de
la coopération
transfrontalière;
11. estime
nécessaire, et
dès aujourd'hui
réalisable en
tant que
première étape,
de permettre aux
pays partenaires
de participer à
tous les
programmes
communautaires
dans les
domaines de la
culture, de
l'éducation, de
la jeunesse, de
la société de
l'information,
de
l'environnement,
de la recherche
et de la
science;
12. juge
capital que la
PEV contribue de
manière
significative à
la promotion des
droits des
femmes et des
droits
économiques et
sociaux; invite
à cet égard la
Commission à
faire figurer au
rang des
priorités le
retrait de
toutes les
réserves
formulées par
certains pays au
sujet de la
convention sur
l'élimination de
toutes les
formes de
discrimination à
l'égard des
femmes et à
pleinement
appliquer le
pacte
international
relatif aux
droits
économiques,
sociaux et
culturels;
13. invite la
Commission et le
Conseil à
recourir à la
PEV non
seulement pour
renforcer le
dialogue et la
coopération
politiques, mais
également pour
traduire dans la
réalité les
plans d'action
avec des pays
partenaires, sur
la base du
principe de
différentiation
en fonction de
l'adéquation et
de la
qualification de
chaque pays, de
manière à ouvrir
la participation
à des programmes
et agences comme
l'Agence
européenne pour
l'environnement,
l'Agence
spatiale
européenne,
Eurojust et le
programme
communautaire
"Intelligent
Energy-Europe"
pour les
nouvelles
sources
d'énergie, de
même que
l'autorisation
de soumissionner
pour la
coopération et
l'aide au
développement
dans le cadre de
programmes et
agences
communautaires
tels que TACIS,
PHARE et ECHO;
14. juge
important
d'élargir le
programme de
visiteurs du
Parlement afin
de permettre à
la population
des pays voisins
de se
familiariser
avec la culture
démocratique de
celui-ci;
15. juge utile
d'instituer un
fonds européen
spécial afin de
soutenir de
manière efficace
et flexible les
initiatives
favorisant la
démocratie
parlementaire
dans les pays
voisins;
16. considère
comme important
que des
distinctions
soient
effectuées dans
la formulation
des plans
d'action pour
chaque pays en
fonction de
l'état actuel
des relations,
des progrès en
matière de mise
en oeuvre des
réformes et de
la volonté de ce
pays de
respecter les
engagements
pris; réaffirme
que ces
distinctions
doivent reposer
sur des critères
transparents et
objectifs;
17. estime que
ces plans
d'action
devraient
constituer un
instrument en
vue de la
réalisation des
objectifs
d'adhésion
éventuelle à
l'Union des pays
éligibles et
d'un partenariat
de plus en plus
étroit avec les
autres pays
concernés;
18. encourage
l'élaboration de
plans d'action
avec tous les
pays couverts
par la politique
de voisinage et
tient à ce que
le développement
des droits de
l'homme, de la
démocratie et de
l'état de droit
soit considéré
comme une
priorité
essentielle dans
tous les plans
d'action
nationaux;
souligne à cet
égard
l'importance que
revêt la
création de
sous-comités sur
les droits de
l'homme avec
tous les pays
voisins, qui
devraient
contribuer à
évaluer la mise
en œuvre des
plans d'action;
estime que ces
sous-comités
devraient se
réunir au moins
une fois par an
et qu'un suivi
régulier devrait
être assuré à
tous les niveaux
politiques;
invite le
Conseil et la
Commission à
associer
pleinement le
Parlement à ce
processus
d'évaluation et
estime, par
conséquent, que
le Parlement
devrait être
représenté dans
ces
sous-comités;
19. propose à
la Commission de
publier chaque
année des
rapports de
suivi évaluant
les progrès de
la PEV dans
chaque pays
concerné,
conformément à
des critères et
des normes
clairement
définis, qui
jetteront les
bases d'autres
progrès vers un
accord de
voisinage
européen; attend
de la part des
pays partenaires
qu'ils
fournissent des
informations
détaillées en
vue du processus
de suivi commun;
estime
nécessaire que
le Parlement
procède à une
discussion
approfondie des
rapports
d'avancement;
20. souligne, à
cet égard,
l'importance que
revêt la mise en
place d'un cadre
multilatéral
avec tous les
pays concernés
permettant
d'évaluer
conjointement
les aspects
horizontaux de
ces rapports de
suivi et de
débattre de
l'avenir général
de la PEV;
21. regrette
que, dans son
document
d'orientation (COM(2004)0373),
la Commission
ait uniquement
commenté la
position du
Conseil,
ignorant la
résolution
circonstanciée
adoptée par le
Parlement le 20
novembre 2003;
22. souligne le
lien décisif
entre la
stratégie de
l'Union à
l'égard de la
Russie et la PEV;
relève que la
réussite de
cette politique
dans certains
pays de la PEV
dépend des
relations entre
l'Union et la
Russie; invite
par conséquent
la Commission et
le Conseil à
reformuler la
stratégie
commune à
l'égard de la
Russie de
manière ce
qu'elle
contienne les
mêmes
considérations
démocratiques,
juridiques et
des droits de
l'homme que
celles qui ont
été admises dans
le contexte de
la PEV;
encourage le
gouvernement
russe à
permettre une
plus grande
flexibilité et
un éventail plus
large
d'instruments de
prise de
décision pour
ses régions
voisines de pays
de l'UE;
considère ce
type d'évolution
comme un
préalable
important pour
des relations
transfrontalières
viables;
23. rappelle
avec insistance
que, en tant
qu'autorité
budgétaire, le
Parlement
participe au
financement de
la PEV au
travers du
nouvel
instrument
européen de
voisinage et de
partenariat
(IEVP) dans le
cadre de la
procédure de
codécision;
invite par
conséquent la
Commission à ne
pas séparer les
priorités
politiques de la
PEV de son
financement par
l'IEVP et de
l'affectation
des ressources
budgétaires,
mais de les
fixer de manière
transparente et
en association
avec le
Parlement en
tenant compte,
en particulier,
de la définition
des programmes
pluriannuels et
des documents de
stratégie par
pays; invite la
Commission à
trouver le moyen
d'assurer
l'interconnexion
entre les
différents
instruments
d'action
extérieure;
24. invite la
Commission à
éviter de rendre
l'ensemble du
processus de la
PEV par trop
bureaucratique
et à consulter
et à associer
pleinement non
seulement le
Conseil, mais
aussi le
Parlement, à la
fixation des
calendriers et
du contenu des
futurs plans
d'action;
25. souligne
que l'IEVP
devrait non
seulement
permettre de
renforcer la
démocratie au
sein des pays
voisins de
l'Europe, mais
aussi servir de
vecteur pour
engager les
voisins non
démocratiques
tels que le
Belarus sur la
voie de la
démocratie et
qu'il devrait
prévoir un
financement afin
de contribuer à
la réalisation
de ces
transformations;
26. demande une
mise à
disposition
rapide de l'aide
technique pour
les pays voisins
qui ont déjà
arrêté un
programme de
réforme global
et respectent
les engagements
pris; confirme
sa détermination
à demander une
augmentation
notable et une
réaffectation
des ressources
pour la PEV,
compatibles avec
les futures
perspectives
financières
telles que
décidées par le
Parlement, étant
donné que l'IEVP
remplacera les
programmes TACIS
et MEDA et
INTERREG au 1er
janvier 2007;
reconnaît que la
participation
progressive au
marché intérieur
européen
proposée dans le
cadre de la PEV
constitue une
chance, mais
aussi un grand
défi pour les
pays voisins et
propose à la
Commission de
créer une aide
financière
spéciale afin
d'aider les pays
relevant de la
PEV à se
rapprocher du
marché
intérieur, à
l'instar de
l'aide prévue
pour les pays
candidats avant
leur adhésion;
27. souligne
que les nouveaux
États membres de
l'Union ont
appliqué avec
succès les
réformes de
transition
nécessaires pour
instaurer une
économie de
marché, la
démocratie et la
société civile
et ont acquis
une expérience
considérable,
unique et utile
en matière de
réformes qui
peut être
partagée avec
les pays voisins
d'Europe de
l'Est et la
région Euromed;
invite par
conséquent la
Commission à
instaurer les
mécanismes
nécessaires pour
permettre aux
États membres de
partager leur
expérience en
matière de
réformes avec
les pays
partenaires de
la PEV et à
faciliter ce
processus;
28. souligne la
nécessité
d'inclure et de
soutenir, à
court et à moyen
terme, de fortes
mesures de lutte
contre la
corruption dans
tous les plans
d'action;
29. demande que
soit garantie la
participation
des autorités
locales et
régionales ainsi
que des
organisations de
la société
civile des États
membres et des
pays voisins à
la définition et
à la mise en
œuvre de la PEV;
30. invite la
Commission à
proposer un
règlement séparé
qui assure la
flexibilité
nécessaire à
l'initiative
européenne pour
la démocratie et
les droits de
l'homme (ligne
budgétaire
19-04), qui
constitue
l'unique
instrument
externe de
l'Union qui
n'exige pas
l'accord du pays
d'accueil, et à
accorder le
rétablissement
d'un contrôle
parlementaire
exhaustif du
programme;
31. souligne
l'importance
d'une plus
grande ouverture
du marché,
conformément aux
principes de
l'Organisation
mondiale du
commerce (OMC);
rappelle que,
dans la
déclaration de
Barcelone, la
mise en place
progressive
d'une zone de
libre échange a
été décidée pour
les marchandises
à l'horizon de
2010; juge
important que
tous les pays
partenaires de
la PEV soient
soutenus et
encouragés sur
la voie de
l'adhésion à
l'OMC;
32. soutient
l'idée de la
Commission de
proposer un
soutien à la
Russie au
travers de
l'IEVP en plus
des formes de
coopération
existantes, mais
relève la
nécessité
d'établir un
lien entre ce
soutien et des
rapports
d'avancement
reposant sur un
suivi approprié;
33. juge
nécessaire de
renforcer la
politique
d'information
sur l'Union, ses
procédures de
prise de
décision et ses
valeurs; se
félicite que la
chaîne
d'information
financée par
l'Union,
Euronews,
diffuse déjà des
émissions en
russe et estime
souhaitable d'en
faire autant en
langue arabe;
salue également
les programmes
Deutsche Welle
financés par
l'UE qui ont
pour but de
diffuser les
valeurs
démocratiques
européennes au
Belarus;
34. considère
que, même si la
possibilité
d'une adhésion à
l'Union doit
rester pour tous
les pays
européens
l'incitation
ultime à
atteindre les
idéaux européens
communs et à
participer au
processus
d'intégration
européenne, la
non-adhésion ne
devrait pas
servir de bâton
ni de fouet pour
punir les pays
non membres;
souligne que
toutes les
relations
bilatérales et
toutes les
organisations
multilatérales
existantes
doivent être
utilisées pour
promouvoir nos
objectifs de
coopération et
d'intégration
européennes;
Établir des
liens entre les
pays voisins
35. souligne
que la PEV a
pour objectif
non seulement de
renforcer les
relations
bilatérales
entre l'Union et
les pays
voisins, mais
aussi de créer
des réseaux de
coopération et
de promouvoir le
développement de
l'intégration
régionale entre
les pays
voisins; estime
à cet égard
qu'il
conviendrait
d'envisager de
créer, pour les
pays voisins
européens, un
instrument sur
le modèle de
l'Espace
économique
européen qui,
outre la
participation au
marché
intérieur,
porterait
également sur
des questions
politiques;
exprime sa
préoccupation
devant les
importants
retards qui
existent dans ce
domaine et
considère comme
essentiel que
l'Union s'engage
avec tous les
partenaires de
la politique de
voisinage à
mettre en œuvre
tous les
instruments
politiques et
institutionnels
susceptibles
d'encourager le
développement de
la dimension
multilatérale;
36. demande,
dans cette
optique, que le
développement de
la dimension
régionale et
sous-régionale
soit valorisé,
compte tenu des
spécificités
géographiques,
historiques et
politiques qui
différencient
les pays voisins
et les États
membres de
l'Union;
37. demande à
la Commission de
mieux définir le
rapport entre la
PEV et le
partenariat
euro-méditerranéen,
qu'elle entend
relancer par le
biais d'une
communication
sur le sujet;
38. invite à
cet égard le
Conseil, la
Commission et
les États
membres à faire
des efforts plus
visibles et plus
concrets afin de
renforcer
l'interaction
avec l'OSCE et
le Conseil de
l'Europe de
manière à
fournir à
l'Union les
connaissances et
les instruments
essentiels qui
lui font défaut,
notamment en ce
qui concerne le
suivi des
engagements en
matière de
droits de
l'homme, de
démocratie et
d'état de droit
ainsi que de
gestion et de
résolution des
crises
politiques et
militaires;
39. considère
que le Conseil
de l'Europe
devrait être
renforcé et
développé afin
de devenir le
forum de
coopération
paneuropéen le
plus important,
notamment en ce
qui concerne le
respect et la
mise en œuvre
des conventions
en matière de
démocratie et de
droits de
l'homme et que
son organisation
démocratique
efficace
pourrait
également être
étendue à de
nouvelles
tâches; estime
que le Conseil
de l'Europe
pourrait
constituer un
forum
paneuropéen pour
les différents
"espaces"
européens que
nous tentons
actuellement de
créer par des
voies
bilatérales et
multilatérales;
40. presse
l'Union de
signer la
convention
européenne de
sauvegarde des
droits de
l'homme et des
libertés
fondamentales
afin de
renforcer le
lien entre le
cadre du Conseil
de l'Europe et
l'Union;
41. demande une
coopération
paneuropéenne
renforcée et
mieux ciblée
dans tous les
domaines
concernés, par
exemple les
réseaux
transeuropéens,
l'environnement,
les régimes de
visa, la
justice, l'asile
et les
migrations et la
politique
étrangère et de
sécurité;
42. reconnaît
la forte
nécessité d'un
passage négocié
aux cours du
marché libre
international
pour les prix
dont bénéficie
la Russie pour
son
approvisionnement
en pétrole et en
gaz ainsi que
pour les prix
payés par la
Russie au titre
de droits de
transit par des
pays
intermédiaires;
déplore
néanmoins la
suspension
unilatérale des
approvisionnements
de gaz à
l'Ukraine le 1er
janvier 2006 par
la Russie et
invite cette
dernière à ne
pas utiliser sa
position
dominante sur le
marché comme
instrument
politique dans
le cadre de sa
politique
étrangère; se
félicite de la
résolution
satisfaisante de
cette crise et
demande à l'UE
d'assurer une
politique
coordonnée qui
garantisse la
sécurité de
l'approvisionnement
en énergie et
l'intégrité des
pipelines dans
les pays de
transit, de même
qu'une source
d'origine
diversifiée pour
ces ressources
naturelles
vitales;
43. considère
que l'OSCE
devrait être
utilisée au
niveau
paneuropéen dans
les domaines
relevant de son
mandat, tout en
évitant les
doubles emplois
avec le Conseil
de l'Europe et
les agences
concernées des
Nations unies;
souligne que
l'OSCE pourrait
également être
utile pour jeter
des ponts entre
l'Union et ses
voisins en
proposant une
pleine adhésion
aux pays
méditerranéens
et du
Moyen-Orient ou
en
approfondissant
l'idée de créer
une organisation
régionale
distincte sur le
modèle de
l'OSCE; regrette
les récentes
tentatives
d'affaiblissement
du rôle de
l'OSCE en
matière de
protection des
droits de
l'homme et de la
démocratie et
considère que
l'Union devrait
mieux exploiter
et coordonner
son influence au
sein de l'OSCE
et du Conseil de
l'Europe afin de
promouvoir les
valeurs et les
normes qui
sous-tendent
l'adhésion à ces
institutions;
44. considère
que la politique
énergétique
constitue un
élément
important, car
l'Union est
entourée par les
plus grandes
réserves de
pétrole et de
gaz naturel au
monde (Russie et
région
Caspienne,
Moyen-Orient et
Afrique du Nord)
et de nombreux
pays voisins,
par exemple la
Russie,
l'Algérie,
l'Égypte, la
Libye et
l'Azerbaïdjan,
sont des
fournisseurs ou,
comme l'Ukraine,
le Belarus, le
Maroc, la
Tunisie, la
Géorgie et
l'Arménie, des
pays de transit
et une
amélioration des
réseaux de
transport
d'énergie
servira à la
fois les
intérêts de
l'Union et ceux
de ses pays
partenaires;
souligne que les
relations dans
le domaine de
l'énergie entre
l'UE et ses
voisins
devraient être
considérées dans
le cadre d'une
vaste politique
énergétique
européenne dont
l'objectif
serait de
contribuer à la
diversité et à
la sécurité de
l'approvisionnement
énergétique de
l'UE et de ses
partenaires;
invite la
Commission à
présenter une
communication
sur les aspects
de la politique
énergétique
ayant trait à la
politique
étrangère et de
voisinage;
45. souligne
que
l'intensification
des échanges et
du tourisme
entre l'Union et
les pays
partenaires
implique
l'amélioration
des réseaux de
transport et
peut renforcer
les liens entre
les pays
partenaires,
tout en les
rendant ainsi
plus attractifs
pour les
investisseurs;
46. relève que
la PEV vise à
promouvoir un
engagement en
faveur de
valeurs
partagées comme
la poursuite du
développement
durable telle
que définie par
le sommet
mondial de
Johannesburg;
47. souligne
que, de la même
manière, la
coopération en
matière
d'environnement
et dans des
domaines clés
tels que la
qualité et la
gestion de
l'eau, la
gestion des
déchets, la
pollution de
l'air, la
gestion des
crues et la
lutte contre la
désertification
peut uniquement
être assurée sur
une base
transfrontalière
et régionale;
48. estime
qu'il convient
de traiter dans
le cadre de la
politique de
voisinage le
problème de
l'immigration
légale et
illégale;
demande au
Conseil et à la
Commission de
vérifier la mise
en œuvre des
accords avec
tous les pays
voisins, plus
particulièrement
dans le cadre
des plans
d'action
négociés ou en
cours de
négociation;
demande en outre
au Conseil et à
la Commission
d'effectuer
spécifiquement
un contrôle des
accords
bilatéraux des
différents États
membres avec les
pays partenaires
en matière
d'immigration
et, plus
spécialement, de
réadmission;
49. salue le
fait que
l'ouverture de
l'espace
européen de la
recherche soit
un préalable à
la coopération
dans une société
fondée sur la
connaissance et
voit également
des possibilités
de coopération
régionale entre
les pays
partenaires dans
ce domaine;
50. rappelle
qu'il est
nécessaire
d'accorder une
attention
particulière aux
États souverains
du continent
européen qui ne
sont pas membres
de l'Union
européenne en
particulier la
Norvège,
l'Islande et le
Liechtenstein en
tant que membres
de l'EEE/AELE et
la Suisse en
tant que membre
de l'AELE ayant
ses propres
accords
bilatéraux avec
l'UE; considère
que ces liens
politiques et
économiques
étroits
devraient former
la base de
développements
futurs et d'une
coopération plus
étroite, à
l'instar des
liens tissés
avec Andorre,
Monaco,
Saint-Marin et
l'État du
Vatican, tous
ces pays devant
être autorisés,
le cas échéant,
à participer au
nouveau
processus de la
politique de
voisinage;
51. estime que
tous les pays
candidats
devraient
également être
impliqués dans
la politique de
voisinage, tout
d'abord en tant
que partenaires
spéciaux, puis
en tant que
membres de
l'Union jouant
un rôle
particulier dans
la coopération
avec nos futurs
voisins; juge
nécessaire que
des progrès
soient réalisés
en ce qui
concerne
l'ouverture des
frontières entre
la Turquie et
l'Arménie et que
la Roumanie et
l'Ukraine
devraient
résoudre leurs
controverses
concernant la
délimitation du
plateau
continental de
la mer Noire, y
compris par le
biais de la Cour
internationale
de justice de la
Haye ;
52. considère
que, dans ces
conditions, la
dimension
septentrionale
doit être
renforcée;
souligne qu'une
attention
particulière
doit être
accordée à notre
grand voisin
eurasien, à
savoir la
Russie; demande
par conséquent
la poursuite du
développement du
partenariat
stratégique
entre l'Union et
la Russie et une
intensification
de la
coopération dans
le cadre de la
dimension
septentrionale
multilatérale,
de même que dans
le cadre de la
grande Europe,
en évitant de
diviser l'Europe
en sphères
d'influence et
en favorisant un
partenariat et
une coopération
paneuropéens
véritables;
53. souligne
par ailleurs la
nécessité de
renforcer
l'action de l'UE
dans la région
méditerranéenne
et au
Proche-Orient,
en particulier
eu égard à
l'adhésion de
Chypre et de
Malte, et étant
donné que
certains
élargissements
futurs
concerneront
plusieurs pays
du sud-est de
l'Europe;
Maghreb
54. constate
que le Maroc, la
Tunisie et
l'Algérie sont
déjà étroitement
liés à l'Union
depuis
longtemps, comme
en témoignent
les accords
d'association en
vigueur;
souligne que la
mise en œuvre
résolue des
réformes
engagées,
notamment dans
le domaine de la
liberté
politique et des
droits de
l'homme, doit
être considérée
comme une grande
priorité; invite
la Commission à
adopter un plan
d'action pour
l'Algérie dans
un avenir
proche, afin de
donner un nouvel
élan à l'Union
du Maghreb
arabe; souligne
toutefois que le
succès de cette
intégration
régionale dépend
en grande partie
de la résolution
du problème du
Sahara
occidental et
invite à nouveau
les parties
concernées à
entamer un
dialogue
constructif,
dans le cadre
des résolutions
pertinentes du
Conseil de
sécurité des
Nations unies;
55. demande que
l'Union prenne
des mesures
concrètes,
accompagnées
d'une campagne
d'information,
pour expliquer
le processus de
Barcelone et la
nouvelle PEV,
afin d'effacer
l'image d'une
Europe frileuse,
préoccupée
davantage par sa
propre sécurité
et la lutte
contre
l'immigration
que par le
développement
durable qui est
à la fois
attendu et
nécessaire;
56. salue le
fait que la
Libye se soit
rapprochée du
processus de
Barcelone et
attend des
mesures
concrètes
concernant
l'adoption
annoncée de
l'acquis de
Barcelone, ce
qui pourrait
mener à l'avenir
à l'inclusion
dans le
processus de la
PEV;
Moyen-Orient et
Mashreq
57. salue le
fait que les
élections
organisées par
l'Autorité
palestinienne en
janvier 2005 ont
permis d'élire
un président de
manière
exemplaire et
que ceci a donné
un signal à
l'ensemble du
monde arabe;
estime que,
grâce aux
réformes menées
au sein de
l'Autorité
palestinienne et
à la volonté de
lutter contre le
terrorisme, de
nouvelles
chances sont
offertes au
processus de
paix et à la
mise en œuvre de
la feuille de
route; salue le
retrait
israélien de la
bande de Gaza et
de la partie
septentrionale
de la
Cisjordanie;
reconnaît que
seule
l'existence de
l'État d'Israël
au sein de
frontières sûres
et reconnues,
parallèlement à
un État
palestinien
démocratique et
viable, peut
garantir une
paix et une
stabilité
pérennes et
véritables dans
cette région;
58. se félicite
que la Jordanie
et l'Égypte
soutiennent
activement le
processus de
paix pour le
Moyen-Orient;
estime que la
PEV devrait
encourager par
tous les moyens
les récents
signes de
renouveau
démocratique
dans la région
du Mashreq, en
particulier
après la
révolution du
cèdre au Liban;
59. invite la
Syrie à coopérer
sans plus tarder
pleinement et
activement à la
lutte
internationale
contre le
terrorisme et à
l'enquête
internationale
sur l'assassinat
de l'ancien
Premier ministre
libanais Rafiq
Hariri récemment
élargie par le
Conseil de
sécurité des
Nations unies
ainsi qu'à
respecter
pleinement les
normes
internationales
en matière de
droits de
l'homme;
60. salue le
retrait de
l'armée syrienne
du Liban et
l'organisation
d'élections
législatives au
Liban en juin
2005 se déclare
profondément
préoccupé par
les récentes
agressions de
journalistes et
d'éditeurs
militant pour un
Liban libre et
indépendant et
appelle à
redoubler
d'efforts pour
parvenir à un
État libanais
souverain et
démocratique
dans lequel tous
les groupes et
communautés
politiques et
religieux
participent à la
vie politique et
sociale et les
droits de
l'homme sont
pleinement
respectés;
demande que la
résolution
1559(2004) du
Conseil de
sécurité des
Nations unies
soit pleinement
appliquée, y
compris le
désarmement du
Hezbollah;
61. prie
instamment les
autorités
égyptiennes de
ne pas
compromettre les
perspectives
récemment
ouvertes en ce
qui concerne, en
particulier, des
élections
présidentielles
avec plusieurs
candidats et de
poursuivre la
mise en œuvre
des réformes
démocratiques;
se déclare
vivement
préoccupé, à cet
égard, par la
condamnation de
Ayman Nour, chef
important de
l'opposition
libérale,
récemment
condamné à cinq
années de
travaux forcés
par un tribunal
égyptien pour
avoir
prétendument
falsifié des
signatures sur
des demandes
pour la création
de son parti
politique;
considère cela
comme un sérieux
recul et invite
les autorités
égyptiennes à
tout mettre en
œuvre pour
garantir que
cette affaire
sera traitée de
manière
appropriée;
Europe de l'Est
62. salue la
révolution
pacifique et le
mouvement
démocratique en
Ukraine;
reconnaît les
aspirations
européennes de
l'Ukraine et
demande la mise
en place d'une
perspective
européenne à
long terme;
soutient le plan
d'action ainsi
que le plan en
10 points
Ferrero-Waldner/Solana
qui constituent
un programme
ambitieux et
important;
confirme son
entier soutien à
l'égard du
nouveau
gouvernement
ukrainien en ce
qui concerne la
mise en œuvre du
train de
réformes
annoncé;
63. reconnaît
les aspirations
européennes de
la Moldova et
demande la mise
en place d'une
perspective
européenne à
long terme;
souligne qu'une
évolution
démocratique du
pays est
favorable à
l'établissement
de relations
plus étroites;
juge nécessaire
que l'Union
fournisse une
aide afin de
contribuer à
l'amélioration
du développement
économique dans
ce pays et de
donner aux
autorités, au
monde des
affaires et aux
populations de
Transnistrie de
nouvelles
incitations pour
coopérer avec
l'Union au
travers de
Chisinau; invite
toutes les
parties
intéressées à
parvenir à un
règlement
politique de la
question de la
Transnistrie;
64. est
préoccupé par
l'évolution
actuelle de la
situation au
Belarus est un
régime
dictatorial dans
lequel toutes
les activités de
l'opposition
sont
neutralisées;
invite le
Conseil, la
Commission et
les États
membres à
soutenir
davantage les
activités dans
le domaine de la
société civile
menées par des
organisations
non
gouvernementales
et par
l'opposition;
exhorte le
Conseil à
soulever la
question du
Belarus avec la
Russie en
soulignant que
la
démocratisation
de ce pays
servirait à la
fois les
intérêts de
l'Union et ceux
de la Fédération
de Russie et
qu'une action
conjointe
devrait être
entreprise à
cette fin;
Caucase du Sud
65. se félicite
que le Conseil
européen ait
également inclus
les pays du
Caucase dans la
politique de
voisinage grâce
à l'insistance
du Parlement
européen;
66. estime que
le conflit du
Haut-Karabakh
entrave le
développement de
l'Arménie et de
l'Azerbaïdjan et
la coopération
régionale ainsi
que la mise en
œuvre efficace
de la PEV en
tant que telle;
invite les deux
parties à éviter
les actions
unilatérales et
les déclarations
agressives et à
œuvrer pour la
résolution du
conflit dans un
dialogue
constructif avec
toutes les
forces
concernées, sur
la base du
respect des
droits des
minorités et des
principes du
droit
international;
souligne
l'importance de
la poursuite des
réformes
démocratiques
pour le
développement de
la région et ses
relations avec
l'Union; exhorte
toutes les
parties
concernées à
concevoir les
moyens de
permettre un
retour
progressif des
réfugiés
conformément aux
droits des
minorités, en
particulier pour
ce qui concerne
le retour des
azerbaïdjanais
dans les
territoires
occupés; invite
les pays membres
du groupe de
Minsk de l'OSCE
à coordonner
leur action de
manière plus
efficace avec
Heikki Talvitie,
le représentant
spécial de
l'Union pour le
Caucase du Sud
en vue de faire
progresser les
négociations;
67. invite les
autorités
azerbaïdjanaises
à mettre fin à
la démolition de
cimetières
médiévaux
arméniens et de
croix
historiques
sculptées dans
la pierre au sud
du Nakhitchevan,
ce qui va à
l'encontre des
conditions qui
ont présidé à la
ratification par
l'Azerbaïdjan,
en 1993, de la
convention de
l'UNESCO pour la
protection du
patrimoine
mondial;
68. exhorte la
Russie et la
Turquie à jouer
un rôle
constructif en
vue de jeter les
bases d'un
règlement
pacifique du
conflit et de la
reprise de la
coopération
régionale;
invite à cet
égard la Turquie
à ouvrir ses
frontières avec
l'Arménie;
69. estime que
le plan d'action
pour
l'Azerbaïdjan
devrait être axé
sur le
développement
d'une véritable
démocratie et
sur le respect
des droits de
l'homme et de la
prééminence du
droit; exhorte
la Commission, à
cet égard, à
coordonner son
action avec le
Conseil de
l'Europe et à ne
ménager aucun
effort afin de
soutenir et de
développer la
fragile société
civile
azerbaïdjanaise;
70. salue le
plan de paix
pour l'Ossétie
du Sud fondé sur
une approche en
trois étapes,
qui a été
présenté par la
Géorgie dans le
cadre de l'OSCE
à la fin du mois
d'octobre 2005;
estime que ce
plan constitue
un pas décisif
vers un
règlement
pacifique et
global du
conflit; invite
le Conseil et la
Commission à
assurer le
soutien
nécessaire à
cette
proposition, en
facilitant le
dialogue et les
négociations
entre les deux
parties et en
contribuant à
fournir les
moyens qui
permettront de
faire de cette
initiative une
réussite totale;
71. prône un
recours sans
réserve à la PEV
afin de
promouvoir la
coopération
régionale entre
les pays du
Caucase du Sud
en tant
qu'instrument
permettant de
créer un climat
de confiance
entre les États;
72. propose un
pacte de
stabilité, de
l'Union, pour le
Caucase du Sud -
comprenant une
dimension
parlementaire et
de la société
civile sur le
modèle du pacte
de stabilité de
l'Union pour
l'Europe du
Sud-Est -
associant
l'Union (avec la
participation de
la Turquie en
tant que pays
candidat), la
Russie, les
États-Unis et
les Nations
unies (le
Quartet); estime
qu'un pacte de
stabilité de ce
type peut
contribuer à
résoudre des
conflits
régionaux au
travers d'un
dialogue entre
toutes les
parties
concernées et,
le cas échéant,
également avec
les pays
n'appartenant
pas au voisinage
immédiat de
l'Union;
o
73. charge son
Président de
transmettre la
présente
résolution au
Conseil, à la
Commission, au
secrétaire
général des
Nations unies,
aux
gouvernements et
parlements
nationaux des
pays relevant de
la PEV et de la
Russie, au
Conseil de
l'Europe, à
l'OSCE, ainsi
qu'à l'Assemblée
parlementaire
euro-méditerranéenne.
Rappel des faits :
-
du 10 au 14 décembre 2005 : la
nouvelle est diffusée par les
médias et le réseau Internet,
l’armée azerbaïdjanaise est
prise en flagrant délit de
destruction du cimetière
médiéval arménien de Djugha au
Nakhidchevan.
-
Le 18 Décembre 2005 : le Conseil
National Arménien exhorte par un
communiqué officiel, les
Arméniens d’Arménie occidentale
et les Arméniens du Nakhidchevan
de condamner cet acte de
barbarie.
-
Le 25 Décembre 2005 : Après
avoir reçu mandat du Conseil
National des Arméniens du
Nakhidchevan, le Conseil
National Arménien sous couvert
de l’ONG Pahapan porte plainte
auprès des instances
européennes.
-
Le 6 janvier 2006 : le Conseil
National Arménien dans sa
première résolution dénonçant
cette situation de violence
aveugle demande la protection
des biens et le droit à
l’existence des Arméniens du
Nakhidchevan
auprès des
instances européennes.
-
Le 17 janvier 2006 : Entre
temps, sous l’impulsion du
Conseil National Arménien, se
crée à Erevan une Commission Pan
arménienne pour la protection
des monuments Arméniens.
- Le
19 Janvier 2006 : Le Parlement
Européen vote une Résolution
sur la politique européenne de
voisinage (2004/2166(INI))
stipulant dans l’article 67. «Invitant
les autorités azerbaïdjanaises à
mettre fin à la démolition de
cimetières médiévaux arméniens
et de croix historiques
sculptées dans la pierre au sud
du Nakhidchevan, ce qui va à
l'encontre des conditions qui
ont présidé à la ratification
par l'Azerbaïdjan, en 1993, de
la convention de l'UNESCO pour
la protection du patrimoine
mondial; »
- Le
21 janvier 2006 : le Conseil
National Arménien vote une
seconde résolution consacrée au
retour des réfugiés arméniens au
Nakhidchevan.
Le Droit
au retour des réfugiés Arméniens
du Nakhitchevan
COMMUNIQUÉ
гÛáó Ûáõß³ñÓ³ÝÝ»ñÇ
å³ßïå³Ýáõû³Ý ѳٳѳÛϳϳÝ
Û³ÝÓݳËáõÙµ
17 janvier 2006
Le
territoire actuel de la
République Autonome du
Nakhidchevan, comprend une
partie du district de Sharur de
la province d’Ayrarat, les
districts de Goghtn et
Nakhitchevan de la province du
Vaspurakan, ainsi que les
districts de Yernjak, Jahuk et
Shahaponk de la province du
Syunik (Grande Arménie) : de
1828 à 1840, il fit partie de l’Armianskaya
Oblast (Province Arménienne)
établi par la Russie, puis
lorsque cette région
administrative cessa d’exister,
fut intégré dans la province de
Erevan de 1849 à mai 1919.
Fin
1919, le territoire actuel de la
République Autonome du
Nakhidchevan fut inclus dans la
première République d’Arménie.
Bien que les attaques lancées
de 1918 à 1920 par la
république Azérie
contre l’Arménie, avec la
complicité de la république
Turque, aient nettement diminué
la population arménienne du
Nakhidchevan, les Arméniens
représentaient encore une
proportion considérable de la
population des années 20 aux
années 60.
Au
cours de la période allant de la
soviétisation de la République
d’Arménie le 2 décembre 1920
jusqu’à la signature du Traité
de Kars le 13 octobre 1921, la
province du Nakhidchevan faisait
également partie de jure
de l’Arménie Soviétique. Ce fait
est expressément établi dans une
déclaration spéciale faite le 30
novembre 1920 par les autorités
de
la
république Azérie
Soviétique (le Comité
Révolutionnaire local) qui
reconnaissait à la fois l’Artsakh
et le Nakhidchevan comme
territoires inaliénables de
l’Arménie Soviétique.
En
violation des droits
élémentaires des Arméniens, en
particulier ceux du
Nakhidchevan, en l’absence de
représentants de la République
d’Arménie, le 16 mars 1921,
l’Union Soviétique et la
république Turque
signèrent un traité illicite et
invalide, prétendant placer la
province du Nakhidchevan sous
mandat de
la
république Azérie
Soviétique, mais qui en fait
l’annexait à ce pays en tant que
territoire autonome.
A
Kars, le 13 octobre 1921, la
république Turque
et
les républiques de Transcaucasie
signèrent un traité qui
entérinait la partition de la
République d’Arménie et
l’annexion du Nakhidchevan, sous
la pression de la Russie
bolchevique.
Suite à une décision arbitraire
des autorités soviétiques, le 9
février 1924, la République
Soviétique
de
la république Azérie
déclara le Nakhitchevan
république autonome située à
l’intérieur de ses frontières,
négligeant totalement l’accord
formel des signataires du traité
mentionné précédemment,
c’est-à-dire la Géorgie, la
république Turque
et l’Arménie. Par cette décision
sans valeur juridique, l’Union
Soviétique et l’Azerbaïdjan
enfreignaient les clauses
illégales des traités du 16 mars
et du 13 octobre 1921, selon
lesquelles le Nakhidchevan
n’était pas annexé à
la
république Azérie
en tant que partie intégrante,
mais simplement placé sous son
« mandat ».
A
partir de 1921,
la
république Azérie
a constamment mené une politique
d’humiliation de la dignité
nationale des Arméniens du
Nakhitdchvan et de violation de
leurs droits, dans le but de les
éradiquer de leur patrie
historique : l’objectif a
finalement été atteint, puis qu'entre 1921 et 1989, la
région a été vidée de sa
population arménienne.
Le
patrimoine culturel bâti par les
Arméniens au Nakhidchevan et
dans d’autres régions de leur
patrie historique au cours de
plusieurs millénaires, a une
valeur et une importance pour
l’ensemble de l’humanité :
depuis plus de 200 ans, il est
devenu un sujet d’étude pour les
chercheurs étrangers.
Au
moment où la communauté
internationale recherche des
moyens pacifiques pour résoudre
le conflit du Karabagh, ses
efforts sont contrecarrés par
la
république Azérie,
dont l’armée régulière a anéanti
tout un héritage culturel.
Selon les calculs de certains
chercheurs étrangers, au 17ème
siècle, le cimetière de Djugha
renfermait 10 000 croix de
pierre datant du 9ème
au 17ème siècle. Plus
de 7 000 khachkars ont été
victimes de la politique
d’anéantissement des biens
culturels lancée par la Russie
en 1905 et 1906, et poursuivie
par le gouvernement soviétique
des années 20 aux années 70.
Avant 1998, Djugha comprenait
environ 3 000 croix de pierres
et plusieurs chapelles qui ont
été détruites par les troupes
azéries en 1998, 2002 et 2005.
En 2005, un chercheur écossais
s’est rendu au Nakhidchevan, où
il a constaté que les monuments
arméniens situés dans d’autres
localités de la région (Shorot,
Agulis, Kerna, Shahaponk,
Aprakunis, etc.) avaient subi la
même politique de destruction.
La
République d’Arménie devrait
inciter les autorités
internationales compétentes, y
compris les institutions
internationales des pays
islamiques, à prendre des
mesures draconiennes à
l’encontre de
la
république Azérie,
qui continue de détruire les
monuments arméniens du
Nakhidchevan depuis plusieurs
décennies à présent. Le
gouvernement arménien devrait
certainement obtenir les
résultats souhaités si
cette question est inscrite DANS
les priorités de la politique
étrangère de la République
d’Arménie.
Dans les circonstances
actuelles, ce n’est qu’au niveau
gouvernemental qu’il est
possible de mettre en lumière
les agissements criminels de
la
république Azérie
devant la communauté
internationale, pour que ce pays
assume la responsabilité de la
destruction des monuments
arméniens et cesse une telle
politique.
La
protection des monuments du
Nakhitchevan contribuera
également au règlement équitable
du conflit du Karabagh,
démontrant que dans le cadre de
négociations de paix, il est
impossible de faire des
concessions à un état qui
détruit le patrimoine culturel
d’une nation.
La
Commission Pan Arménienne pour
la Protection des Monuments
Arméniens demande instamment au
gouvernement de la République
d’Arménie :
D’intenter une action
judiciaire auprès de la Cour
de Justice Internationale
contre
la république Azérie,
pour destruction des
églises, pierres tombales et
croix de pierre arméniennes
médiévales du Nakhidchevan,
afin de contraindre ce pays
à restituer à la République
d’Arménie les fragments de khachkars brisés à Djugha et
en d’autres lieux ;
Commission Pan Arménienne pour
la Protection des Monuments
Arméniens
IMPORTANT
Nous rappelons
qu'à ce jour le Nakhidchevan ne
fait pas partie officiellement
de la république azérie.
En démocratie,
chaque document signé à une
valeur juridique.
Le 18.12.05
Le 14 Décembre 2005, l'Armée azerbaïdjanaise
décide d'envoyer un bataillon composé de 200 soldats,
afin de détruire définitivement le cimetière
arménien de Djugha, au bord du fleuve Arax,
réunissant plusieurs milliers de Khatchkars,
pierre tombale arménienne.
Le Conseil National Arménien dénonce avec
fermeté les actes de barbarie en direction de la
destruction du patrimoine national arménien au
Nakhidchévan.
Non contente de nier la réalité de l’existence
des Arméniens au Nakhidchévan, l’Azerbaïdjan
poursuit le nettoyage ethnique et sa position
de criminel en détruisant toutes traces
plusieurs fois séculaires des Arméniens au Nakhidchévan, il ne
peut y avoir de nettoyage ethnique contre un
peuple qui n'existe pas, effaçant ainsi le crime
et son objet, pour atteindre pleinement
l'objectif ethnocidaire : ce peuple ne doit plus
exister... ce peuple n'existe pas... ce peuple
n'a jamais existé. Le révisionnisme et la
destruction du patrimoine achèvent le crime ; il
en constitue la seconde phase en effaçant un
groupe ethnique de l'histoire de l'humanité.
Convaincu du fait que les biens culturels sont
aussi, des témoins irremplaçables de la culture
et de l’identité d’un peuple, de son existence
et de son développement.
Le négationnisme du Génocide des
Arméniens et la destruction du patrimoine
national arménien, ayant principalement trois
objectifs:
Convaincu qu’un tel acharnement sur
les sépultures arméniennes, démontré par des
films et photos, est l’expression de l’entretien
d’une haine au sein de l’Armée azerbaïdjanaise.
Le Conseil National Arménien soutiendra
toutes procédures et recours visant à porter
devant les tribunaux internationaux et la Cour
Européenne des Droits de l’Homme, les criminels,
afin de faire valoir les droits des Arméniens du Nakhidchévan.
Transmet cette décision à l’ONG « Pahapan »
et recommande qu’elle se mette en rapport dans les
meilleurs délais avec l’Union des Arméniens du
Nakhitchevan et son Président M. R.
H.
Le Conseil National Arménien
Représentation en France du Conseil National
Arménien
BP 61
92224 BAGNEUX CEDEX
vous pouvez dés maintenant transmettre
votre soutien à l'ordre
CNA
BP 61
92224 BAGNEUX CEDEX
Tout règlement sera confirmé par un
reçu CERFA, qui vous permettra de justifier de votre participation
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http://clips1.vimeo.com/video_files/2005/12/16/vimeo.37011.wmv http://www.hairenik.com/Haireniktv/HA_TV_Clip04.htm http://www.international.icomos.org/risk/2002/azerbaijan2002.htm# http://www.livejournal.com/users/amatuni/63534.html http://www.archeodroit.net/Textes/International/haye1954.html http://www.archeodroit.net/Textes/International/haye1954_list.html
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