SOLIDARITÉ POUR CHYPRE
Le 1er
Septembre 2005
A un mois de l'ouverture des négociations d'adhésion d'Ankara à l'UE,
le 3 Octobre 2005, le Conseil National Arménien
réitère un message de fermeté à l’ensemble des
protagonistes qui soutiendraient le déni d’existence
des Arméniens d’Arménie Occidentale, descendants des
rescapés du Génocide, appuyant l’entrée d’un
« État » criminel au sein de l’UE.
Rappel
des critères :
Les
critères d'adhésion du Conseil européen de
Copenhague impliquent que le pays ou l’État candidat
doit:
- avoir
mis en place des institutions stables garantissant
la démocratie, l'état de droit, les droits de
l'homme, le respect des minorités et leur
protection;
- avoir
institué une économie de marché viable ainsi que la
capacité de faire face à la pression concurrentielle
et aux forces du marché a l'intérieur de l'Union;
- avoir
la capacité d'assumer les obligations de l'adhésion,
notamment de souscrire aux objectifs de l'union
politique, économique et monétaire.
Selon le
Conseil européen de Madrid
L’adhésion
requiert également du pays candidat qu’il ait créé
les conditions de son intégration par l’adaptation
de ses structures administratives, comme l’a
souligné le Conseil européen de
Madrid en décembre 1995. S’il importe que la
législation de la Communauté européenne soit
transposée dans les législations nationales, il est
encore plus important que la législation soit
appliquée effectivement grâce à des
structures administratives et juridiques
appropriées.
Il s’agit là d’un préalable indispensable à la
confiance mutuelle requise pour l’adhésion à l’UE.
Rappel
des faits :
D’autre part, l’agression physique à l’encontre de
Chypre, le 20 Juillet 1974, 40.000 hommes lancés à
l’assaut de l’Ile, et une occupation qui a été
marquée par des événements de violence gratuite et
de destruction du patrimoine de l’Île, ne
correspondent en rien au respect des critères
d’adhésion suffisamment cohérents pour les membres
actuels.
Sainte-Sophie de Nicosie, lieu de couronnement des
Lusignan (Rois de Chypre, Rois d’Arménie et de
Jérusalem). Aujourd’hui, transformée en mosquée
Les Armoiries des Lusignan
(Rois de Chypre, Rois
d’Arménie et de Jérusalem)
Ainsi, 200.000 Chypriotes (soit 40% de l’ensemble de
la population chypriote) ont été obligés
d’abandonner leurs foyers dans les régions occupées
(37% du territoire de l’Île) et sont devenus des
réfugiés.
Les Arméniens, descendants des rescapés du Génocide
pratiquant leur foi actuellement, au monastère de
St. Magar dans la région de Kynéria, au monastère
St. Asdvadzadzin à Nicosie, à St. Stépanos à Larnaca
et à St. Kévork à Limassol, ont dû laissé St. Mariam
et son cimetière à Famagusta après l’occupation
turque.
Drapeau
Turc au Nord de Nicosie
Après avoir été trahit en 1921, la plupart des
Arméniens de Chypre, rescapés de Cilicie, ont été
une nouvelle fois, obligé d'échapper à la barbarie
turque.
Le Conseil National Arménien, ses membres et
sympathisants de Chypre, demandent officiellement au
Conseil de l’Europe d’appliquer les droits
démocratiques élémentaires pour l’Île de Chypre,
État membre de l’UE, et la libération de la partie
nord de son territoire, occupée par les Turcs.
Le Conseil
National Arménien
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