L'Europe, l'Asie et La Cilicie

Nous tenons à remercier Karen
Balayan, capitaine du bateau, de nous
avoir reçu a bord du "Kilikia" avec sympathie et
humilité.
Le "Kilikia" est la reproduction
à taille réelle d'un
bateau arménien de commerce du 13 ème siècle.
Il a été
construit comme le faisait nos ancêtres.
Le club de recherche nautique "Ayas" a suivi
scrupuleusement les manuscrits médiévaux et a
utilisé les techniques ancestrales.
Il est composé d’un équipage de 14 membres, Il
possède un mât de 14 mètres,
mesure 20 mètres de long et 5 mètres de large,
pèse plus de 20 tonnes, et est capable de
supporter une charge un peu plus lourde
que son propre poids.
Nous avons eu la joie et l’honneur ce jeudi 30
Juin au port de Villefranche sur mer, de monter à
bord.
Dès que vous mettez le pied sur le "Kilikia" vous
êtes transporté au sein du royaume de Cilicie.
Quels plaisirs de rencontrer cet équipage qui
pendant deux ans, navigue sur 7 mers, sur la trace
des anciens qui partait du Port d’ Ayas un pole
stratégique, économique et commerçant très
influent à l’époque médiévale.
Parcourant l’itinéraire de nos ancêtres ils
rendent hommages à ces hommes qui ont créés des
comptoirs commerciaux en Europe, Asie et
Afrique.
En Inde à
Madras, Bombay, Calcutta, ainsi qu’en Hollande
avec Amsterdam.
Ces hommes n’étaient pas uniquement des
négociants, ils étaient aussi de très grands
constructeurs et navigateurs en voici les
témoignages :
« Marco Polo témoigne que le roi
arménien Levon III avait une grande
flotte maritime telle que
les haut dignitaires du royaume possédaient
leur galère qui avait été
construite spécialement pour eux. »
« L’historien arabe, Ibn Al
Vardi décrit un conflit opposant le
royaume de Cilicie et les Mamelouks
qui souhaitaient s’emparer du
port d’ Ayas et a
cité que les arméniens
étaient ceux qui avaient les 3 plus grands
navires de guerre : "Ayas", "Atlas" et "Shama”. »
La loi sur la « déclinaison de
droits côtiers », très importante pour le
développement du commerce de mer, a été adoptée
par le royaume de Cilicie
comme loi nationale en 1184.
La loi
obligeait de rendre les cargaisons et les
bateaux aux propriétaires, de les aider en cas
de naufrage à côté des côtes du royaume,
et de ne pas s’approprier les navires, comme
c’était la coutume à l’époque en Méditerranée.
Nous remercions Le club de recherche
nautique "AYAS" de promouvoir « l’Esprit Hay » et
nous leur souhaitons, bonne continuation sur
leur longue route (Djampa).
Si vous
souhaitez les rencontrer et en savoir plus
http://www.ayasclub.com
Vartan Karnikian
Département des Affaires Intérieures
http://www.ayasclub.com/httpdocs/french/indexfr.html
En mémoire de nos anciens,
http://www.ayasclub.com/httpdocs/french/klubnikifr/robertfr.html